jeudi 4 octobre 2018

Je rajoute deux nouvelles plantes trouvées au Port de Castet.

Juncus effusus

Le jonc épars est une plante vivace qui pousse en touffes serrées dans les lieux humides, notamment dans les bois marécageux, les coupes et allées forestières, les prairies engorgéesdu monde entier, quand le climat n'est pas trop froid. 
C'est une plante utilisée depuis les temps les plus anciens. Nos ancêtres en coupaient par brassées qu'ils répandaient en hiver sur les sols de pierre des maisons: le verbe Joncher nous est resté de cette pratique. Le jonc servait aussi à tresser des corbeilles et des paniers. Avec sa moelle blanche, on faisait des mèches de chandelle. 
Ref: page 284, Guide des plantes sauvages, Sélection du Reader's Digest.


Centaurea nigra

Etymologie: Centaurea vient du grec Kentaurion qui désignait diverses plantes utilisées par chiron, le célèbre centaure particulièrement réputé dans la connaissance des plantes médicinales, en quelque sorte le phytothérapeute de la mythologie médiéval
Les centaurées forment dans le monde un genre important d'environ cinq cents espèces. En France, on en compte à peine une vingtaine dont certaine sont très difficiles à séparer. Elles sont réunies à la grande famille des astéracées.
Ref: Page 88, Les plantes sauvages de nos campagnes, Bernard Clément, Edition Métive. 
--------------
Voici la liste de mes observations:

mardi 2 octobre 2018

La parnassie des marais sur le plateau de Port de Castet.

 Parnassia palustris

Plante abondante dans les Pyrénées, elle illumine de ses corolles blanches les talus ombragés, les pelouses détrempées et les tourbes depuis l'étage collinéen jusqu'à l'étage alpin.
Ref: page 147, Les fleurs des Pyrénées tome 2, Antonin Nicol.
------------

Cette petite plante, qu'on appelle parfois herbe de Parnasse, a un aspect très caractéristique avec ses feuilles rondes et ses fleurs aux pétales neigeux. Elle fréquente les prairies marécageuses et les tourbières, mais peut s'éloigner de l'eau dans les régions froides et humides: on la trouve ainsi près du littoral, de la Normandie à la mer du Nord. C'est une plante de tout l'hémisphère Nord (elle atteint le Japon).
Ref: page 72, Guide des plantes sauvages, Sélection du Reader's Digest. 
---------------

Au fur et à mesure de mes observations, j'enregistre mes découvertes florales sur ces deux sites:

Voici la liste des plantes et des fleurs sur ma zone d'observation:

lundi 1 octobre 2018

Des nouvelles photos de Euphrasia Alpina.





Étymologie: Selon plusieurs auteurs, Euphrasia est dérivé du grec euphrainein, "qui réjouit", (eu "bien" et phrên, "coeur, âme"). Ces plantes, par leurs vertus ophtalmiques, étaient en effet censées apporter bien-être et joie aux malades souffrant des yeux. Stricta; "étroit", qualifie le port rigide de l'espèce. 
C'est un genre qui réunit, en France, une vingtaine d'espèce ou sous-espèces difficiles à séparer. Traditionnellement rattachées à la famille des scrofulariacées, elles sont réunies par les auteurs contemporains aux orobanchacées en raison de leur caractère semi-parasite.
Ref: page 152, Les plantes sauvages de nos campagnes, Bernard Clément, édition Métive.

dimanche 30 septembre 2018

Euphrasia alpina subsp cantabrica au Port de Castet.

Ref: Flora del païs vasco, page 475.

Euphrasia alpina subsp cantabrica. 

samedi 29 septembre 2018

La stéllaire graminée et encore une plante à confusion avec holostée.

 Stellaria graminea.


Étymologie: Stella, "étoile", rappelle la forme de la fleur ouverte, le grec holostéos signifiant "osseux" le nom d'espèce est bien moins pertinent car la plante est plutôt fragile et cassante. Se référant à Pline, Gaffiot précise, dans son dictionnaire, que holosteon était "une sotede plantain", ce qui apporte encore un peu de confusion, les deux plantes n'ayant aucune ressemblance ! 
Le genre qui est rattaché à la famille des caryophyllacées réunit en France une dizaine d'espèces.
Ref: Page 388, Les plantes sauvages de nos campagnes, Bernard Clément, édition Métive. 
 -------------

Le crocus nudiflorus se ferme à la tombée du jour pour passer la nuit, le lendemain il s'ouvre à nouveau.

Après le colchique des Pyrénées, voici la seconde annonciatrice de l'automne; de plus, dans la temporalité de cette saison, elle s'incruste un peu plus que le colchique, fleurissant encore en début novembre. Je dirais même qu'elle est, par exemple, la plante privilègiée de la saison automnale et sans doute la dernière de l'année floristique.
Dans l'article précédent, j'ai déjà fait la lumière sur la distinction qui existe entre les deux plantes; faisons plus ample connaissance avec le crocus qui est, à quelque chose près, une endémique de la chaîne Pyrénéenne (endémique ibéro-pyrénéenne).
Ref: Page 166, Les fleurs des Pyrénées, Tome II Antonin Nicol 1987.

vendredi 28 septembre 2018

Quelques plantes du Port de Castet.

 Ulex minor
L'ajonc nain n'est pas facile d'identification.


Argrostis capillaris

jeudi 20 septembre 2018

Le Crocus nudiflora soit le safran à fleur nue. Au Port de Castet


 Crocus nudiflorus

----------------


Depuis la fin Juillet j'observe aussi la flore sur la pâture du bétail à 900 m d'altitude:

Achillea millefolium
Argrostis capillaris
Bellis perennnis
Centaurea nigra
Cirsium eriophorum
Cirsium palustre
Corylus avellana
Crataegus monogyna
Crocus nudiflorus
Epilobium montanum
Eryngium burgatii
Eupatorium cannabinum
Euphrasia 
Fraxinus excelsoir
Hieracium pilosella
Holcus lanatus
Ilex aquifolium
Juncus effusus
Juniperus communis
Knautia arvensis
Lotus corniculatus
Parnassia palustris
Plantago major
Polygonum persicaria
Potentilla erecta
Prunella vulgaris
Ranunculus acris
Rosa canina
Rubus fruticosus
Salix caprea
Solanum dulcamara
Spiranthes spiralis
Stellaria graminea
Taraxacum officinale
Thymus serpyllum
Trifolium arvense
Ulex minor
Urtica dioica
Verbena officinalis

Les spiranthes du port de Castet.

Spiranthes spiralis


Sur ce plateau de montagne à 900 mètres, il y a beaucoup de bétail domestique, ainsi que des moutons, même si elles sont mangés et piétinées, elle repousse chaque année.

vendredi 14 septembre 2018

Spiranthe d'automne à Port de Castet.

Dans le pâturage des brebis. 

Spiranthes spiralis 


samedi 1 septembre 2018

Chicorée sauvage dans le couché de soleil et pas le bleuet.

Barbe de capucin (Cichorium intybus) ou chicorée sauvage

Déjà mentionnée 4.000 ans av. J-C. dans le papyrus Ebers, qui est un des plus anciens textes égyptiens qui nous soient parvenus, la chicorée est demeurée un bien-faisant remède auquel les médecins sont restés fidèles. "Amie du foie" selon Galien, elle est parfaitement inoffensive et pour cette raison entre la composition d'un sirop traditionnel, souvent prescrit aux enfants, le sirop de chicorée composé. 
C'est une plante vivace dont les fleurs d'un bleu très pur sont réunies en beau capitules qui s'ouvrent le matin vers 6 heures et se ferment dans l'après-midi. Elle contient un latex blanc d'une extrême amertume; aussi convient-il de récolter ses feuilles avant la floraison, car ensuite elles ne sont plus comestible. 
L'utilisation alimentaire de la chicorée date du XVIIe : cultivée dans les jardins, elle a depuis donné naissance aux nombreuses variétés potagères que nous consommons aujourd'hui sous les noms de scarole. frisée ou endive et qui, pour être moins amères, sont aussi beaucoup actives. 
Ref: Page 113, Secrets et vertus des plantes médicinales, Selection du Reader's digest. 1977.  

lundi 20 août 2018

Chardonnerets sur des chardons laineux. à 900 m au Port de Castet en Ossau 64.

Circium eriophorum.




étymologie: Circium est dérivé du grec Kirsos, "varice", kirsion désignant une espèce de chardon dont les racines étaient susceptibles de soigner les dilatations veineuses... 
.... Le genre cirsium, qui est rattaché à la grande famille des astéracées, comprend plus de cent espèces dont une vingtaine croît en France.
Ref: page 104, Les plantes sauvages de nos campagnes, Bernard Clément, édition Métive.

jeudi 16 août 2018

Un chardon que l'on rencontre quasi partout.

Cirsium palustre.
Cirse des marais

Le très commun Cirsium palustre, cirse des marais que l'on rencontre aussi sur des pelouse sèches. Sur le plateau de Castet en Ossau, il est avec le Chardon laineux.

samedi 4 août 2018

Je passe beaucoup de temps sur le plateau de Port de Castet en Ossau.

C'est sur ce plateau (selon mon intuition) qu'il aurait été introduit un canidé de type loup ou chien-loup, qui dans les environs a tué 200 brebis depuis l'automne 2017.
J'en suis à 5 soirées de 21 heures à minuit, soit 15 h d'observation pour l'observer ou l'entendre, mais en vain.

Eryngium bourgatii

Le panicaut est une plante extravagante, c'est une ombellifère déguisée en chardon, qui porte ses ombelles blanches pour la forme (Campestre), Bleu pour la forme (Bourgatii) si serrées qu'elles imitent les capitules des composées.
Ses bractées raides, ses feuilles épineuses, sa longue et profonde racine, son esprit de conquête et la ténacité avec laquelle elle s'accroche aux terrains attisent la hargne des cultivateurs. 
Autre nom: Chardon bleu des Pyrénées.

Antonin Nicol dans son tome I Les fleurs des Pyrénées, Page 162 écrit une très belle description du chardon bleu.

La flore qui entoure mon poste d'écoute, (qui est toujours le même), n'a rien d'exceptionnelle. 

Ci-dessous le cirse laineux, il est très commun dans les pâturages des Pyrénées de l'étage montagnard à subalpin, coteaux secs et quelques fois proche des habitations. Il semble préférer les terrains calcaires à ceux siliceux.
Du grec "Kirsos" varice et "Kirsion", nom du chardon qui était utilisé par soigner les varices. 
Etant une plante mellifère, le cirse laineux est très visité par les abeilles.
   
Cirsium eriophorum richteranum
-----------
L'ambiance des sonnailles.

dimanche 22 juillet 2018

La flore du col du Pourtalet.

Depuis le temps ou je vais au col du Pourtalet, j'ai enfin rassemblé toutes mes observations, j'ai fais deux plans de situation. 

C'est l'endroit ou j'observe le plus souvent.

Il m'arrive moins souvent d'aller dans ce secteur de la grande roche.

J'ai rassemblé toutes mes observations au fil des années, cette liste n'est que sommaire, elle n'est pas un inventaire exhaustif, c'est le fruit de mes diverses promenades

Androsace hirtella.
Anemone narcissiflora.
Antennaria dioïca.
Arnica montana.
Asphodelus albus.
Aster alpina.
Botrychium lunaria.
Caltha palustris.
Campanula rotundifolia.
Campanula glomerata.
Carduus pyrenaicus.
Centaurea montana.
Coleoglossum viride.
Crocus nidiflorus.
Dacthylorhiza sambucina.
Daphne mezereum.
Dianthus deltoides.
Dianthus superbus.
Dryas octopelata.
Erinus alpinus.
Erysimum sylvestre.
Erythronium dens-canis.
Fritillaria pyrenaica.
Gentiana burseri.
Gentiana lutea.
Gentiana occidentalis.
Gentiana verna.
Gentianella campestris.
Geranium pratense.
Globularia nudicaulis.
Globularia punctata.
Globularia repens.
Gymnadenia austriaca iberica.
Gymnadenia conopsea.
Helianthermum pyrenaicum.
Horminium pyrenaicum.
Iris xiphioides.
Lilium martagon.
Lilium pyrenaicum.
Lonicera pyrenaïca
Meconopsis cambrica.
Merendera montana.
Myosotis alpestris.
Narcissus pseudo-narcissus.
Orchis mascula.
Orchis pallens.
Orchis ustulata.
Oxytropis campestris.
Phyteuma orbicularte.
Platanthera chlorantha.
Polygonum viviparum.
Pseudorchis albida.
Pulsatilla alpina.
Ranunculus amplexicaulis.
Ranunculus pyrenaicus.
Rhinanthus angustifolius.
Salix pyrenaïca.
Sempervivum montanum.
Soldanella alpina.
Teucrium montanum.
Trollius europaeus.
Veronica chamaedrys.
Viola cornuta.
Viola palustris.
Viola pyrenaica.

mardi 17 juillet 2018

dimanche 8 juillet 2018

Le Lys des Pyrénées est en fleur.

Une des merveilles fleurs des Pyrénées.

Pour vous parler de cette fleur, j'ai pris le livre "Les fleurs des Pyrénées" de Antonin Nicol. Tome I, page 120. 

....Dans le cocktail floristique des 120 espèces endémiques de nos montagnes, il figure avec majesté. Mais plus que son frère, le lis martagon, il a payé très cher sa grande beauté. Cueilli à outrance, il survit "au petit bonheur la chance"; ultra-rare, il surprend et enthousiasme l'esprit des promeneurs qui le découvre.  




Altitude: Il couvre les étages montagnards et subalpins, mais il croît à partir de 800 mètres, alors que le martagon peut apparaître vers 200 mètres, Il monte guère plus haut que la cote 2000, mais son altitude préférée se situe aux environs de 1600 - 1800 mètre. 

Habitat: Il apprécie les prairies en plein soleil ou à mi-ombre, près des blocs rocheux, en terrain calcaire, Il habite uniquement les Pyrénées, par places très dispersées. 

Antonin Nicol, page 121, Tome I. "Les fleurs des Pyrénées".