vendredi 15 février 2019

Les ophrys de mars sont en bouton.

Ophrys exaltata subsp marzuola, devenu occidentalis
Encore 10 jours

vendredi 11 janvier 2019

A propos du Sabot de Vénus dans les Pyrénées-Atlantiques.

Info trouvé dans le monde des plantes parue dans le N°450 (1994).
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Sachant que le Cypripedium calceolus fleurit vers le 10 juin à Formigal, c'est à cette période qu'il faudrait le chercher au moins en vallée d'Aspe au dessus de Etsaut là ou un pied a été observé en 2005. 
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 Situation du sabot de Venus

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Compte rendu de Gilles Dutratre dans les Pyrénées.

vendredi 4 janvier 2019

A propos du pied des sabots de Vénus en Béarn.


J'ai appris aujourd'hui ce vendredi 4 janvier 2019, par un botaniste reconnu est compétent de Pau, (il est remercié dans l'ouvrage de Marcel Saule, c'est pour dire) qu'il y a plusieurs années (environ 25 ans si ce n'est plus, de ce que j'ai pu comprendre dans la discussion) qu'un haut ponte de la botanique, (un prof excusé du peu) avait déterré des pieds sur la station de Formigal / Salient de Gallego, et il les avait transplanté en vallée d'Ossau. 

Ces pieds avaient tenus quelques années puis ont disparus ensuite.

Ce qu'il ne sait pas, c'est si celui qui est au dessus du village de Etsaut en Aspe est concerné par ce méfait.

Qu'un type comme moi, autodidacte sans étude de biologie face cela, ok quoique !!! mais un prof, alors là, je ne comprend pas. 

L'histoire perd de son charme, même si on devait retrouver un pied en vallée d'Ossau, il y aurait toujours un doute sur le caractère sauvage de la fleur.   

mardi 1 janvier 2019

Je vous présente à toutes et à tous mes meilleurs voeux pour 2019.

Si je n'avais qu'un vœux à faire pour 2019, ce serait de retrouver ce pied du "sabot de vénus" en vallée d'Aspe au dessus du village de Etsaut. 
En lisant le livre de Yves Sarlingue "La quête de l'ours" page 185. il explique avoir rencontrer cette orchidée qui est pour le moment inconnu et non répertorié en Béarn.

mardi 27 novembre 2018

Sur la présence du Sabot de Vénus en vallée d'Aspe, au dessus d'Etsaut.

Cypripedium calceolus
Le sabot de Venus, semble bien être dans les Pyrénées-Atlantiques au dessus du village d'Etsaut, à en croire la lecture de ce livre. 
La photo aurai été prise avant 2004. le livre est paru en 2005. C'est la première donnée du sabot de Vénus en Aquitaine. 

Livre paru en 2005


C'est ce que j'ai cru comprendre à la lecture du livre. 
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J'ai prévenu le Muséum National d'Histoire Naturelle:  

Bonjour, en lisant le livre "La quête de l'ours" de Yves Salingue, aux éditions du Rouergue. 2005. J'ai trouvé à la page 184/185 un texte et une photo d'un pied de sabot de venus, (Cypripedium calcéolus) en vallée d'Aspe au dessus de Etsaut 64. 
Cette espèce n'est pas connu dans les Pyrénées-Atlantiques, Ce serait l'unique pied. !!!! La photo aurait été prise en 2004. ou avant ?? Je désirais vous le faire savoir. 
Passionné d'orchidées sauvages j'ai donc cherché dans la littérature et sur internet, rien, cette donnée n’apparaît nul part. Je l'ai mise en ligne sur mon blog "Orchidées du Béarn" afin qu'elle ne perde pas.  

vendredi 23 novembre 2018

Disparition des insectes Une catastrophe silencieuse.

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En trente ans, la population mondiale d’insectes a été décimée. Quelles sont les causes et les conséquences de cette disparition ?


Des recherches publiées en 2017 ont confirmé – et même dépassé – les craintes des scientifiques : au cours des trois dernières décennies, les trois quarts de la population mondiale d’insectes ont disparu, et certaines espèces sont désormais éteintes. Sans aucun doute possible, l’activité humaine est responsable de cette hécatombe silencieuse, qui menace de perturber gravement l'équilibre naturel de la planète. L’agriculture moderne, qui utilise massivement pesticides et engrais chimiques, ainsi que l'artificialisation excessive des sols mettent en péril la survie de la classe d'invertébrés la plus représentée sur la planète.

Urgence
Si les conséquences dramatiques de la disparition des abeilles pour la pollinisation ont été très médiatisées, ce problème est loin d’être le seul à inquiéter les spécialistes. Les insectes font partie des premiers maillons de notre chaîne alimentaire : servant de nourriture à de nombreux animaux, ils contribuent également au renouvellement et à la fertilisation des sols par la transformation en humus de leurs organismes décomposés. Si la situation est très inquiétante, elle n’est pas irréversible pour peu que soient prises rapidement les mesures qui s’imposent.

lundi 12 novembre 2018

L'hiver pour la botanique est le temps des lectures.

Je l'ai trouvé chez un bouquiniste et je le trouve très bien documenté. 

J'ai trouvé ces deux livres chez un soldeur (Noz) pour 1€ chacun..!!! A ce prix je n'ai pas hésité un seul instant, d'autant plus qu'il s'agit d'un écosystème d'altitude. 

mercredi 7 novembre 2018

jeudi 4 octobre 2018

Je rajoute deux nouvelles plantes trouvées au Port de Castet.

Juncus effusus

Le jonc épars est une plante vivace qui pousse en touffes serrées dans les lieux humides, notamment dans les bois marécageux, les coupes et allées forestières, les prairies engorgéesdu monde entier, quand le climat n'est pas trop froid. 
C'est une plante utilisée depuis les temps les plus anciens. Nos ancêtres en coupaient par brassées qu'ils répandaient en hiver sur les sols de pierre des maisons: le verbe Joncher nous est resté de cette pratique. Le jonc servait aussi à tresser des corbeilles et des paniers. Avec sa moelle blanche, on faisait des mèches de chandelle. 
Ref: page 284, Guide des plantes sauvages, Sélection du Reader's Digest.


Centaurea nigra

Etymologie: Centaurea vient du grec Kentaurion qui désignait diverses plantes utilisées par chiron, le célèbre centaure particulièrement réputé dans la connaissance des plantes médicinales, en quelque sorte le phytothérapeute de la mythologie médiéval
Les centaurées forment dans le monde un genre important d'environ cinq cents espèces. En France, on en compte à peine une vingtaine dont certaine sont très difficiles à séparer. Elles sont réunies à la grande famille des astéracées.
Ref: Page 88, Les plantes sauvages de nos campagnes, Bernard Clément, Edition Métive. 
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Voici la liste de mes observations:

mardi 2 octobre 2018

La parnassie des marais sur le plateau de Port de Castet.

 Parnassia palustris

Plante abondante dans les Pyrénées, elle illumine de ses corolles blanches les talus ombragés, les pelouses détrempées et les tourbes depuis l'étage collinéen jusqu'à l'étage alpin.
Ref: page 147, Les fleurs des Pyrénées tome 2, Antonin Nicol.
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Cette petite plante, qu'on appelle parfois herbe de Parnasse, a un aspect très caractéristique avec ses feuilles rondes et ses fleurs aux pétales neigeux. Elle fréquente les prairies marécageuses et les tourbières, mais peut s'éloigner de l'eau dans les régions froides et humides: on la trouve ainsi près du littoral, de la Normandie à la mer du Nord. C'est une plante de tout l'hémisphère Nord (elle atteint le Japon).
Ref: page 72, Guide des plantes sauvages, Sélection du Reader's Digest. 
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Au fur et à mesure de mes observations, j'enregistre mes découvertes florales sur ces deux sites:

Voici la liste des plantes et des fleurs sur ma zone d'observation:

lundi 1 octobre 2018

Des nouvelles photos de Euphrasia Alpina.





Étymologie: Selon plusieurs auteurs, Euphrasia est dérivé du grec euphrainein, "qui réjouit", (eu "bien" et phrên, "coeur, âme"). Ces plantes, par leurs vertus ophtalmiques, étaient en effet censées apporter bien-être et joie aux malades souffrant des yeux. Stricta; "étroit", qualifie le port rigide de l'espèce. 
C'est un genre qui réunit, en France, une vingtaine d'espèce ou sous-espèces difficiles à séparer. Traditionnellement rattachées à la famille des scrofulariacées, elles sont réunies par les auteurs contemporains aux orobanchacées en raison de leur caractère semi-parasite.
Ref: page 152, Les plantes sauvages de nos campagnes, Bernard Clément, édition Métive.

dimanche 30 septembre 2018

Euphrasia alpina subsp cantabrica au Port de Castet.

Ref: Flora del païs vasco, page 475.

Euphrasia alpina subsp cantabrica. 

samedi 29 septembre 2018

La stéllaire graminée et encore une plante à confusion avec holostée.

 Stellaria graminea.


Étymologie: Stella, "étoile", rappelle la forme de la fleur ouverte, le grec holostéos signifiant "osseux" le nom d'espèce est bien moins pertinent car la plante est plutôt fragile et cassante. Se référant à Pline, Gaffiot précise, dans son dictionnaire, que holosteon était "une sotede plantain", ce qui apporte encore un peu de confusion, les deux plantes n'ayant aucune ressemblance ! 
Le genre qui est rattaché à la famille des caryophyllacées réunit en France une dizaine d'espèces.
Ref: Page 388, Les plantes sauvages de nos campagnes, Bernard Clément, édition Métive. 
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Le crocus nudiflorus se ferme à la tombée du jour pour passer la nuit, le lendemain il s'ouvre à nouveau.

Après le colchique des Pyrénées, voici la seconde annonciatrice de l'automne; de plus, dans la temporalité de cette saison, elle s'incruste un peu plus que le colchique, fleurissant encore en début novembre. Je dirais même qu'elle est, par exemple, la plante privilègiée de la saison automnale et sans doute la dernière de l'année floristique.
Dans l'article précédent, j'ai déjà fait la lumière sur la distinction qui existe entre les deux plantes; faisons plus ample connaissance avec le crocus qui est, à quelque chose près, une endémique de la chaîne Pyrénéenne (endémique ibéro-pyrénéenne).
Ref: Page 166, Les fleurs des Pyrénées, Tome II Antonin Nicol 1987.

vendredi 28 septembre 2018

Quelques plantes du Port de Castet.

 Ulex minor
L'ajonc nain n'est pas facile d'identification.


Argrostis capillaris

jeudi 20 septembre 2018

Le Crocus nudiflora soit le safran à fleur nue. Au Port de Castet


 Crocus nudiflorus

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Depuis la fin Juillet j'observe aussi la flore sur la pâture du bétail à 900 m d'altitude:

Achillea millefolium
Argrostis capillaris
Bellis perennnis
Centaurea nigra
Cirsium eriophorum
Cirsium palustre
Corylus avellana
Crataegus monogyna
Crocus nudiflorus
Epilobium montanum
Eryngium burgatii
Eupatorium cannabinum
Euphrasia 
Fraxinus excelsoir
Hieracium pilosella
Holcus lanatus
Ilex aquifolium
Juncus effusus
Juniperus communis
Knautia arvensis
Lotus corniculatus
Parnassia palustris
Plantago major
Polygonum persicaria
Potentilla erecta
Prunella vulgaris
Ranunculus acris
Rosa canina
Rubus fruticosus
Salix caprea
Solanum dulcamara
Spiranthes spiralis
Stellaria graminea
Taraxacum officinale
Thymus serpyllum
Trifolium arvense
Ulex minor
Urtica dioica
Verbena officinalis

Les spiranthes du port de Castet.

Spiranthes spiralis


Sur ce plateau de montagne à 900 mètres, il y a beaucoup de bétail domestique, ainsi que des moutons, même si elles sont mangés et piétinées, elle repousse chaque année.

vendredi 14 septembre 2018

Spiranthe d'automne à Port de Castet.

Dans le pâturage des brebis. 

Spiranthes spiralis 


samedi 1 septembre 2018

Chicorée sauvage dans le couché de soleil et pas le bleuet.

Barbe de capucin (Cichorium intybus) ou chicorée sauvage

Déjà mentionnée 4.000 ans av. J-C. dans le papyrus Ebers, qui est un des plus anciens textes égyptiens qui nous soient parvenus, la chicorée est demeurée un bien-faisant remède auquel les médecins sont restés fidèles. "Amie du foie" selon Galien, elle est parfaitement inoffensive et pour cette raison entre la composition d'un sirop traditionnel, souvent prescrit aux enfants, le sirop de chicorée composé. 
C'est une plante vivace dont les fleurs d'un bleu très pur sont réunies en beau capitules qui s'ouvrent le matin vers 6 heures et se ferment dans l'après-midi. Elle contient un latex blanc d'une extrême amertume; aussi convient-il de récolter ses feuilles avant la floraison, car ensuite elles ne sont plus comestible. 
L'utilisation alimentaire de la chicorée date du XVIIe : cultivée dans les jardins, elle a depuis donné naissance aux nombreuses variétés potagères que nous consommons aujourd'hui sous les noms de scarole. frisée ou endive et qui, pour être moins amères, sont aussi beaucoup actives. 
Ref: Page 113, Secrets et vertus des plantes médicinales, Selection du Reader's digest. 1977.