vendredi 5 avril 2019

Vicia sativa (Vesce commune) sur le marais de Biron.

Cette espèce très commune existe sous deux formes: l'une indigène, à folioles étroites, à fleurs minuscules, à fruits allongés, l'autre cultivée ou importée, qui ce distingue de la précédente par des folioles échancrées, des fleurs plus grandes, des fruits montrant un étranglement nettement marqué entre les graines.
Ref: page 94. Les fleurs sauvages. 1990. David Sutton. édition France loisir.
 
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Rumex acetosa à l'étape fructifiant et pas fleurissant.
La caractéristique la plus remarquable de cette autre espèce proche Rumex acetosella est sans doute son feuillage,...../..... qui devient écarlate et luisant en fin de saison sur les sols pauvres et secs. Le pollen des plantes mâles est porté par le vent jusqu'aux stigmates duveteux des fleurs femelles.
Ref: Page 24, Les fleurs sauvages. 1990. David Sutton. Edition France Loisir.



L'oseille sauvage est l'une de ces plantes qui passent souvent inaperçues tant elle est courante. Si elle ressemble à une mauvaise herbe aux fleurs assez insignifiantes, une prairie teinté de rouge pas ces fines tiges dressées chargées de fruits offre néanmoins un joli spectacle. 
Ref: Page 148, Reconnaître les fleurs sauvages sans peine. 2005. Neil Fletcher. édition Nathan. 


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Peut-être silène ?

Encore une semaine pour être certain.

jeudi 4 avril 2019

Symphytum tuberosum peut-être confondu dans son identification.


Les feuilles sont décurrentes: Dont le limbe n'est pas nettement séparé de la tige

Chez Tubéreuse la fleur est jaune crème.
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La liste au 4/4/19.
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D'autres fleurs.
Silene dioica. Commun, le compagnon rouge réclame des zones ombragées sous un climat frais à humide (plus commun en montagne qu'en plaine) sur des sols riches et profonds. Il habite les boisements riverains, les bois humides dans les vallons ou les ravins encaissés jusque dans les bois enrichis par les activités humaines mais frais.
Ref: Page 170. Guide des fleurs des forêts. 2014. Gérard Guillot. édition Belin.
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Confirmation pour Angélique des bois.
Photo du 5 avril 2019.
Angelica sylvestris.
L'angélique ressemble à de nombreuses autres apiacées (ou ombéllifères) et se reconnait avant tout à sa grande taille et à ses tiges lisses et couverte de pruine blanche.
L'angélique se disperse le long des allées forestières grâce à ses fruits ailés, roulés par le vent. son abondance indique la proximité d'une nappe d'eau souterraine proche de la surface. 
Commune partout, cette plante a besoin de sols mouillés et se rencontre dans toutes sortes de boisements plus ou moins humides que ce soit dans des zones marécageuses boisées, le long des ruisseaux ou des petits plans d'eau et dans les allées humides, elle peut former des peuplements très fournis, spectaculaires en été en période de floraison.
Ref: Page 216. Guide des fleurs des forêts. 2014. Gérard Guillot. édition Belin.


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Lamium maculatum.

Le lamier tacheté est commun partout, surtout dans les grandes vallées fluviales, et recherche les lieux frais à humides, au sol très enrichi en situation plus ou moins ombragée. Il fréquente surtout les boisements riverains des cours d'eau (sur les alluvions déposés au moment des crues), mais aussi boisements humides enrichis par les activités humaines aux abords des villes. 
En dehors de la floraison, son feuillage qui rappelle celui des orties peut prêté à confusion mais il n'est pas urticant et se distingue par des tiges carrées.
Ref: Page 44. Guide des fleurs des forêts. 2014. Gérard Guillot. édition Bellin.

vendredi 29 mars 2019

Sortie orchidées dans le nord Béarn (Garlin) et sud Landes (le Tursan).

Ophrys de mars
Ophrys exaltata marzuola
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Serapias lingua
J'ai fait une erreur, lire Lauret au lieu de Clèdes.
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Orchis mascula
Orchis mâle
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Anacamptis morio
Ce n'est pas vraiment à Garlin, c'est sur un talus sur la route commune de Boueilh-Boueilho-Lasque.

Les premiers ophrys lutea déjà en fleur à la fin mars. (15 jours d'avance)

 Ophrys lutea

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Le premier pied était en fleur le 26 mars 2019, selon un copain ce n'est pas grave qu'il soit en fleur plus tôt, c'est à dire 15 jours environ, ce ne serait pas dommageable même dans son avenir de plante. 

dimanche 24 mars 2019

Poursuite de l'inventaire botanique de la Saligue aux oiseaux, marais de Biron.

 
 Mise à jour le 5/4/19.

Cirsium vulgare

A cet état de feuille ce Cirsium et très difficile à identifier entre Eriophorum, Arvense et Vulgare. 
Ref: page 124, "Flore des friches urbaines". 2017. Audrey Muratet. édition Xavier Barral. 

samedi 23 mars 2019

dimanche 3 mars 2019

L'identification des violettes est très souvent assez difficile voir compliquer.

Pour l'identification j'utilise la "Flore Forestière Française" ici c'est soit une  violette de Rivin ou des bois. 
Une règle générale est de prendre l'éperon en photo, les sépales, les stipules ainsi que les feuilles.
Autre source:
http://www.isatis31.botagora.fr/Portals/5/revues/03-2003/05-Le-genre-Viola-en-Haute-Garonne.pdf?fbclid=IwAR3Lo3izj44pA5-CZYd_vm3JgKT0bodTPNgI44m_TpPOiIFnDIMDLJaTE9o


Viola riviniana ou reichenbachiana.
Après relecture et relecture, il semblerait que ce soit une violette des bois, reichenbachiana. 

Commune, violette forestière par excellence, la violette des bois se trouve en sous-bois, donc en situation plus ou moins ombragée, sur des sols frais (mais non humides) et riches en éléments nutritifs. Elle fréquente les forêts de chênes et hêtres ou châtaigniers. 
La violette des bois préfère les bois anciens et constitue à ce titre un marqueur de milieu peu perturbé. Le traitement des bois en régime de taillis (méthode très répandue pour produire du bois de chauffage) lui est très favorable: à l'occasion des coupes d'éclaircie, la population peut augmenter de 40%.
Ref: Page 62, Guide des fleurs des forêts, Belin 2014, Gérard Guillot. 
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Des fleurs plus facile d'identification
Primevère élevée. Primula elatior.

Scille jacinthe. Scilla liliohyacinthus. 

Découverte d'une plante que je n'avais jamais vu, L'isopyre faux-pigamon.

 
Isopyrum thalictroides

Dans "Flore Forestière Française" volume 2 montagne, 1993, page 1581. Elle est donnée jusqu'à 1000 m, étages collinéen et montagnard. Espèce d'ombre sol frais à très frais.

Dans "Connaître et reconnaître la flore et la végétation des montagnes" de Georges Claustre & Cécile Lemoine, 1985, page 94, je lis: On pourra rencontrer d'autres Renonculacées assez rare, localisées dans des bois humides des basses montagnes comme Isopyrum thalictroides jusqu'à 1000 m d'altitude. 

Georges Dupias, dans "Fleurs du Parc National des Pyrénées" 1990, Tome 1, page 94, écrit: plante toxique à saveur brûlante.

L'Abbé Coste, Blamey et Marcel Saule écrivent: lieux ombragés et relativement humides, sous-bois frais, forêts de Caducs, caractéristique des hêtraies de la  zone atlantique, fissures de rochers, en altitude 1 200 m max. Mars à mai. 

Enfin, dans Flora del pais vasco: I. Aizpuru et all, 2015, page 77. Vive en el mantillo de hayedos, robledales, fresmedas y alisedas, mas rara vez en carrascales. 
(Vie dans le paillis de hêtre, de chêne, de frêne et d’aulne, plus rarement dans le chêne vert).


Isopyre faux-pigamon. 

samedi 2 mars 2019

Sur les bords du Gave d'Ossau en amont du lac de Castet en Ossau.

Lorsque je vous présente une fleur, j'aime bien y adjoindre une petite présentation, à la fois pour la connaissance de celle-ci, mais aussi pour moi afin de ne pas oublier.
Alors je cherche dans mes nombreux livres ce qu'il est dit.
J'ai été surpris de ne rien lire à son sujet dans les 5 tomes "Les fleurs des Pyrénées" de Antonin Nicol.
J'ai trouvé cet extrait dans "Guide des plantes sauvages" du Reader's Digest 1987, page 299.
La double spathe foliacée qui engraine le bouton floral permet au perce-neige de percer effectivement la neige dès le mois de février. Sa fleur est une clochette blanche (Galanthus à été forgé à partir du grec gala, "lait" et anthos, "fleur" et verte.
Les dernières perce-neige, Galanthus nivalis.

Son statut de Protection:
Afin de prévenir la disparition d'espèces végétales menacées et de permettre la conservation des biotopes correspondants, sont interdits, en tout temps, sur le territoire du département des Pyrénées-Atlantiques, la destruction, la coupe, la mutilation, l'arrachage, la cueillette ou l'enlèvement, le colportage, l'utilisation, la mise en vente, la vente ou l'achat de tout ou partie des spécimens sauvages des espèces ci-après énumérées. 
Toutefois, les interdictions de destruction, de coupe, de mutilation et d'arrachage ne sont pas applicables aux opérations d'exploitation courante des parcelles habituellement cultivées.
https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-75144-statut

Une bibliographie plus récente: "Guide des fleurs des forêts" Gérard Guillot, 2014, édition Belin. page 252.

 Les premières anémone fausse-renoncule
Anemona ranunculoïdes.

L'anémone fausse-renoncule, appelée aussi anémone jaune, appartient à la grande famille des renonculacées dans laquelle elle forme un genre, celui des anémone. 
Les anémones se distinguent des traditionnelles renoncules par l'absence de vrai calice. 
Le nom anémone provient du grec anémos = vent (allusion aux espèces en cloche et plumeuses qui, décoiffées, indiquent la direction du vent): le nom, originaire du Moyen-Age finissant, entra dans notre langue en 1544. 
Notre plante fait défaut dans tout le nord et l'ouest de la France ainsi qu'en Méditerranée. 
Voici un extrait de Antonin Nicol dans "Les fleurs des Pyrénées" tome II page 41. 
Antonin présente aussi son milieu: (...elle aime les forêts marécageuses et riveraines, les feuillus humides, les broussailles humides...) 
C'est exactement dans ce type de milieu que je l'ai trouvé en amont du lac de Castet, sur la rive gauche. 

La bibliographie de cette plante est moins conséquente que l'anémone Sylvie: 
- Guide des plantes sauvages: Sélection du Reader's Digest 1987, page 306.
- La grande flore en couleur de Gaston Bonnier, 1990, Tome I, planche 5.
- La grande flore illustrée des Pyrénées de Marcel Saule, 1992, 2002, planche 140.
- Guide des fleurs des forêts de Gérard Guillot, Belin 2014, page 82.
- Flore Forestière Française, de J.C Rameau & all, 1993, page 945.
- La flore d'Europe occidentale de Blamey & Grey-Wilson, Arthaud 1991, page 110.

vendredi 1 mars 2019

Les fritillaires pintades à Os-Marsillon dans le Béarn sont en fleur.


Lorsque j'ai commencé la botanique je m'étais acheté "Le guide des fleurs sauvages" que j'ai toujours, en le feuilletant de page en page, j'étais tombé sous le charme de cette fleur, dont je n'ai eu de cesse de la découvrir. Alors chaque 1 mars je vais la voir.  

Fritillaria melaegris

La fritillaire pintade est tenue pour être toxique, particulièrement son bulbe. Sa toxicité n'empêche cependant pas sa culture pour orner les jardins, d'autant qu'elle y supporte des sols plus secs que dans son milieu d'origine. 
Ref: Guide des plantes des milieux humides de F. Olivereau & N. Roboüam, Belin 2014, page 128. 


Je ne connais que deux endroits en Béarn pour les observer. L'Arrec Héure et la foret de Os-Marsillon. Ou dans le jardin de Marcel Saule.