Lorsque je vous présente une fleur, j'aime bien y adjoindre une petite présentation, à la fois pour la connaissance de celle-ci, mais aussi pour moi afin de ne pas oublier.
Alors je cherche dans mes nombreux livres ce qu'il est dit.
J'ai été surpris de ne rien lire à son sujet dans les 5 tomes "Les fleurs des Pyrénées" de Antonin Nicol.
J'ai trouvé cet extrait dans "Guide des plantes sauvages" du Reader's Digest 1987, page 299.
La double spathe foliacée qui engraine le bouton floral permet au perce-neige de percer effectivement la neige dès le mois de février. Sa fleur est une clochette blanche (Galanthus à été forgé à partir du grec gala, "lait" et anthos, "fleur" et verte.
Les dernières perce-neige, Galanthus nivalis.
Son statut de Protection:
Afin de prévenir la disparition d'espèces végétales menacées et de permettre la conservation des biotopes correspondants, sont interdits, en tout temps, sur le territoire du département des Pyrénées-Atlantiques, la destruction, la coupe, la mutilation, l'arrachage, la cueillette ou l'enlèvement, le colportage, l'utilisation, la mise en vente, la vente ou l'achat de tout ou partie des spécimens sauvages des espèces ci-après énumérées.
Toutefois, les interdictions de destruction, de coupe, de mutilation et d'arrachage ne sont pas applicables aux opérations d'exploitation courante des parcelles habituellement cultivées.
https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-75144-statut
Une bibliographie plus récente: "Guide des fleurs des forêts" Gérard Guillot, 2014, édition Belin. page 252.
Les premières anémone fausse-renoncule
Anemona ranunculoïdes.
Anemona ranunculoïdes.
L'anémone fausse-renoncule, appelée aussi anémone jaune, appartient à la grande famille des renonculacées dans laquelle elle forme un genre, celui des anémone.
Les anémones se distinguent des traditionnelles renoncules par l'absence de vrai calice.
Le nom anémone provient du grec anémos = vent (allusion aux espèces en cloche et plumeuses qui, décoiffées, indiquent la direction du vent): le nom, originaire du Moyen-Age finissant, entra dans notre langue en 1544.
Notre plante fait défaut dans tout le nord et l'ouest de la France ainsi qu'en Méditerranée.
Voici un extrait de Antonin Nicol dans "Les fleurs des Pyrénées" tome II page 41.
Antonin présente aussi son milieu: (...elle aime les forêts marécageuses et riveraines, les feuillus humides, les broussailles humides...)
C'est exactement dans ce type de milieu que je l'ai trouvé en amont du lac de Castet, sur la rive gauche.
La bibliographie de cette plante est moins conséquente que l'anémone Sylvie:
- Guide des plantes sauvages: Sélection du Reader's Digest 1987, page 306.
- La grande flore en couleur de Gaston Bonnier, 1990, Tome I, planche 5.
- La grande flore illustrée des Pyrénées de Marcel Saule, 1992, 2002, planche 140.
- Guide des fleurs des forêts de Gérard Guillot, Belin 2014, page 82.
- Flore Forestière Française, de J.C Rameau & all, 1993, page 945.
- La flore d'Europe occidentale de Blamey & Grey-Wilson, Arthaud 1991, page 110.
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