lundi 3 janvier 2022

L’effondrement des espèces vu à partir d’un inventaire sur le terrain (La coulée verte du Laü).

Passionné de botanique et après une demande auprès de la mairie de Pau, (service des espaces verts). Monsieur Bayrou, le maire a bien voulu de ne plus tondre une grande partie du parc de la coulée verte du Laü entre les deux MJC.

Ce qui devait n’être qu’un inventaire des plantes à fleurs et graminées s’est enrichi dans la découverte des papillons et des insectes.

 En effet pour identifier les végétaux, j’ai besoin d’être assis sur un pliant afin de lire les descriptions dans mes guides d’identification.

J’ai vite observé que des insectes et des papillons se sont posés sur les fleurs, et ayant toujours un appareil photo, cela m’a permis de trouver leurs noms après des recherches

J’ai donc avec certitude, 31 papillons de jour, 3 papillons de nuit, et surtout 42 insectes.

Le service des espaces verts de la ville de Pau, m’a dit qu’aucun inventaire n’avait été réalisé avant. Donc la question qui se pose, de combien étaient-il avant ? vu que les scientifiques sont tous d’accord pour évoquer un effondrement des espèces.

 Des habitants du quartier, m’ont souvent demandé : que faites-vous ? et bien naturellement je leur ai parlé de mes recherches et notamment que je prenais en photo les papillons, et unanimement toutes et tous m’ont dit : « on n’en vois jamais. »

En fait pour espérer en voir, il faut être patient et rester assis à la même place et sans en changer pendant 2 heures, car j’ai vite découvert qu’il ne sert à rien de leur courir après, mais qu’il vaut mieux attendre qu’ils viennent d’eux même.

 Mon inventaire n’est qu’un chiffre minimum, d’une situation où ses pelouses n’ont jamais reçu de produits phytosanitaires, (source de la mairie) et sans savoir la population antérieure des papillons et des insectes dans notre ville.

J’ai donc cherché dans les autres villes de France, et j’ai trouvé que notre ville est plutôt bien représentée en termes de population d’insectes et papillons.

Ce qui ne remets pas en cause l’effondrement des espèces.

 Andréas Guyot naturaliste de terrain.