Lamium purpureum.
Le lamier pourpre est une espèce très commune qui abonde dans de nombreux milieux et se retrouve dans les coupes et lisières forestières fraîches. Nettement plus petit que maculatum, moins vigoureux (plante annuelle et non vivace), il se distingue par les feuilles supérieures rabattues et fortement teintés de rouge violet et ses petites fleurs roses qui apparaissent tôt au printemps. Sa présence indique presque toujours une fréquentation humaines importante qui enrichit les sols en nutriments.
Ref: Page 44. Guide des fleurs des forêts. 2014. Gérard Guillot, édition Belin.
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Asplenium scolopendrium.
La scolopendre officinale est présente sur pratiquement l'ensemble du territoire, souvent commune ou assez commune, mais avec des zones de moindre fréquence, près de la Méditerranée principalement.
Elle recherche les milieux frais, humides et ombragés sur des substrats calcaires ou enrichis en calcium, tels que sous bois, bors des ruisseaux, talus, rochers, vieux murs ou puits. Elle peut pousser à découvert dans les régions les plus océaniques, et ne depasse guère 1500 m en montagne.
Ref: Page 30. Guide des fougères et plantes alliées. 2015. Rémy Prelli, édition Belin.
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C'est une espèce très commune des prairies. Bonne fouragère, elle croît dans toutes les régions. lorsqu'on la froisse ou lorsqu'elle est sèche, la plante dégage une forte odeur de coumarine.
Ref: Pages 93 et 115. Herbes Folles. 2002. Pierre Idiart. Edition Flammarion.
Anthoxanthum odoratum.
Flouve odorante
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Le carex glauque et doté d'épis femelles non (ou rarement un seul) penchés et portant des utricules globuleux peu serrés.
Le carex glauque porte en effet des épis femelles tous ou la plupart penchées, puis nettement pendants, aux articules parfois peu denses, mais jamais globuleux.
Ref: Page 50. Guide des plantes des milieux humides. 2014. F. Olivereau & N. Roboüam, édition Belin.
Carex flacca.
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Carex laevigata.
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Myosotis ramosissima.
Les myosotis figures parmi les espèces qui ont le plus inspiré les auteurs de noms locaux. Ce genre très populaire était appelé dans certaines contrées sous les noms de "Ne m'oubliez pas" (et l'espèce s'appelle toujours en anglais Forget me not) "Souvenez-vous de moi", "Plus je vous vois, plus je vous aime", mais également moins poétiquement sous le nom d'"oreille-de-souris" en raison de l'aspect de la forme des feuilles. cette dernière version est d'ailleurs celle qui correspond à l'étymologie du nom.
Ref: Page 76. Guide des fleurs des champs 2010. F. Olivereau & G. Corriol, édition Belin.
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Valerianella locusta.
C'est une petite herbe délicate, sans caractéristiques notables, présentant à l'extrémité de fines tiges anguleuses des capitules compacts, presque circulaire, de minuscules fleurs bleu-lilas. Comme depuis très longtemps et aujourd'hui cultivé, elle est consommée en salade dans certain pays, notamment en France.
Valérianelle potagère (mâche).
Ref: Page 208. Les fleurs sauvages. 1990. David Sutton, édition France-Loisir.
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Alnus glutinosa.
Hôte par excellence des ripisylves et des forêts alluviales, voisin des tourbières, il est l'armure végétale des aulnaies-frênaies, un habitat fragile en vois de raréfaction dans toute l'Europe, jusqu'à 1 200 m en montagne. C'est l'une des essences les plus exigeantes en eau: dans les vallées alluviales, on ne le trouve que sur stations régulièrement inondées.
Il est irremplaçable en bord de rivière en raison de la qualité et de la densité de son système racinaire, véritable crampon s'accrochant aux berges.
Ref: Page 128. Guide des arbres et arbustes de France. 2011. Alain Persuy, édition Belin.
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La liste au 9/4/19.