mardi 9 avril 2019

Poursuite de l'inventaire de la flore au marais de Biron, dit: La saligue.

Lamium purpureum.

Le lamier pourpre est une espèce très commune qui abonde dans de nombreux milieux et se retrouve dans les coupes et lisières forestières fraîches. Nettement plus petit que maculatum, moins vigoureux (plante annuelle et non vivace), il se distingue par les feuilles supérieures rabattues et fortement teintés de rouge violet et ses petites fleurs roses qui apparaissent tôt au printemps. Sa présence indique presque toujours une fréquentation humaines importante qui enrichit les sols en nutriments.
Ref: Page 44. Guide des fleurs des forêts. 2014. Gérard Guillot, édition Belin.
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Asplenium scolopendrium.
La scolopendre officinale est présente sur pratiquement l'ensemble du territoire, souvent commune ou assez commune, mais avec des zones de moindre fréquence, près de la Méditerranée principalement. 
Elle recherche les milieux frais, humides et ombragés sur des substrats calcaires ou enrichis en calcium, tels que sous bois, bors des ruisseaux, talus, rochers, vieux murs ou puits. Elle peut pousser à découvert dans les régions les plus océaniques, et ne depasse guère 1500 m en montagne.
Ref: Page 30. Guide des fougères et plantes alliées. 2015. Rémy Prelli, édition Belin.
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C'est une espèce très commune des prairies. Bonne fouragère, elle croît dans toutes les régions. lorsqu'on la froisse ou lorsqu'elle est sèche, la plante dégage une forte odeur de coumarine. 
Ref: Pages 93 et 115. Herbes Folles. 2002. Pierre Idiart. Edition Flammarion.
 Anthoxanthum odoratum.
Flouve odorante
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Le carex glauque et doté d'épis femelles non (ou rarement un seul) penchés et portant des utricules globuleux peu serrés. 
Le carex glauque porte en effet des épis femelles tous ou la plupart penchées, puis nettement pendants, aux articules parfois peu denses, mais jamais globuleux.
Ref: Page 50. Guide des plantes des milieux humides. 2014. F. Olivereau & N. Roboüam, édition Belin.

Carex flacca.
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Carex laevigata.

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Myosotis ramosissima.

Les myosotis figures parmi les espèces qui ont le plus inspiré les auteurs de noms locaux. Ce genre très populaire était appelé dans certaines contrées sous les noms de "Ne m'oubliez pas" (et l'espèce s'appelle toujours en anglais Forget me not) "Souvenez-vous de moi", "Plus je vous vois, plus je vous aime", mais également moins poétiquement sous le nom d'"oreille-de-souris" en raison de l'aspect de la forme des feuilles. cette dernière version est d'ailleurs celle qui correspond à l'étymologie du nom.
Ref: Page 76. Guide des fleurs des champs 2010. F. Olivereau & G. Corriol, édition Belin.
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Valerianella locusta.

C'est une petite herbe délicate, sans caractéristiques notables, présentant à l'extrémité de fines tiges anguleuses des capitules compacts, presque circulaire, de minuscules fleurs bleu-lilas. Comme depuis très longtemps et aujourd'hui cultivé, elle est consommée en salade dans certain pays, notamment en France. 
Valérianelle potagère (mâche).
Ref: Page 208. Les fleurs sauvages. 1990. David Sutton, édition France-Loisir.
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Alnus glutinosa.

Hôte par excellence des ripisylves et des forêts alluviales, voisin des tourbières, il est l'armure végétale des aulnaies-frênaies, un habitat fragile en vois de raréfaction dans toute l'Europe, jusqu'à 1 200 m en montagne. C'est l'une des essences les plus exigeantes en eau: dans les vallées alluviales, on ne le trouve que sur stations régulièrement inondées.
Il est irremplaçable en bord de rivière en raison de la qualité et de la densité de son système racinaire, véritable crampon s'accrochant aux berges.
Ref: Page 128. Guide des arbres et arbustes de France. 2011. Alain Persuy, édition Belin.
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La liste au 9/4/19.

dimanche 7 avril 2019

Le lamier jaune: Lamium galeobdolon. L'espèce et la sous espèce cohabite.

C'est la sous espèce: argentatum

La sous espèce argentatum, cohabite avec l'espèce.

Lamium galeobdolon S/argentatum.

vendredi 5 avril 2019

Vicia sativa (Vesce commune) sur le marais de Biron.

Cette espèce très commune existe sous deux formes: l'une indigène, à folioles étroites, à fleurs minuscules, à fruits allongés, l'autre cultivée ou importée, qui ce distingue de la précédente par des folioles échancrées, des fleurs plus grandes, des fruits montrant un étranglement nettement marqué entre les graines.
Ref: page 94. Les fleurs sauvages. 1990. David Sutton. édition France loisir.
 
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Rumex acetosa à l'étape fructifiant et pas fleurissant.
La caractéristique la plus remarquable de cette autre espèce proche Rumex acetosella est sans doute son feuillage,...../..... qui devient écarlate et luisant en fin de saison sur les sols pauvres et secs. Le pollen des plantes mâles est porté par le vent jusqu'aux stigmates duveteux des fleurs femelles.
Ref: Page 24, Les fleurs sauvages. 1990. David Sutton. Edition France Loisir.



L'oseille sauvage est l'une de ces plantes qui passent souvent inaperçues tant elle est courante. Si elle ressemble à une mauvaise herbe aux fleurs assez insignifiantes, une prairie teinté de rouge pas ces fines tiges dressées chargées de fruits offre néanmoins un joli spectacle. 
Ref: Page 148, Reconnaître les fleurs sauvages sans peine. 2005. Neil Fletcher. édition Nathan. 


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Peut-être silène ?

Encore une semaine pour être certain.

jeudi 4 avril 2019

Symphytum tuberosum peut-être confondu dans son identification.


Les feuilles sont décurrentes: Dont le limbe n'est pas nettement séparé de la tige

Chez Tubéreuse la fleur est jaune crème.
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La liste au 4/4/19.
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D'autres fleurs.
Silene dioica. Commun, le compagnon rouge réclame des zones ombragées sous un climat frais à humide (plus commun en montagne qu'en plaine) sur des sols riches et profonds. Il habite les boisements riverains, les bois humides dans les vallons ou les ravins encaissés jusque dans les bois enrichis par les activités humaines mais frais.
Ref: Page 170. Guide des fleurs des forêts. 2014. Gérard Guillot. édition Belin.
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Confirmation pour Angélique des bois.
Photo du 5 avril 2019.
Angelica sylvestris.
L'angélique ressemble à de nombreuses autres apiacées (ou ombéllifères) et se reconnait avant tout à sa grande taille et à ses tiges lisses et couverte de pruine blanche.
L'angélique se disperse le long des allées forestières grâce à ses fruits ailés, roulés par le vent. son abondance indique la proximité d'une nappe d'eau souterraine proche de la surface. 
Commune partout, cette plante a besoin de sols mouillés et se rencontre dans toutes sortes de boisements plus ou moins humides que ce soit dans des zones marécageuses boisées, le long des ruisseaux ou des petits plans d'eau et dans les allées humides, elle peut former des peuplements très fournis, spectaculaires en été en période de floraison.
Ref: Page 216. Guide des fleurs des forêts. 2014. Gérard Guillot. édition Belin.


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Lamium maculatum.

Le lamier tacheté est commun partout, surtout dans les grandes vallées fluviales, et recherche les lieux frais à humides, au sol très enrichi en situation plus ou moins ombragée. Il fréquente surtout les boisements riverains des cours d'eau (sur les alluvions déposés au moment des crues), mais aussi boisements humides enrichis par les activités humaines aux abords des villes. 
En dehors de la floraison, son feuillage qui rappelle celui des orties peut prêté à confusion mais il n'est pas urticant et se distingue par des tiges carrées.
Ref: Page 44. Guide des fleurs des forêts. 2014. Gérard Guillot. édition Bellin.

vendredi 29 mars 2019

Sortie orchidées dans le nord Béarn (Garlin) et sud Landes (le Tursan).

Ophrys de mars
Ophrys exaltata marzuola
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Serapias lingua
J'ai fait une erreur, lire Lauret au lieu de Clèdes.
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Orchis mascula
Orchis mâle
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Anacamptis morio
Ce n'est pas vraiment à Garlin, c'est sur un talus sur la route commune de Boueilh-Boueilho-Lasque.

Les premiers ophrys lutea déjà en fleur à la fin mars. (15 jours d'avance)

 Ophrys lutea

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Le premier pied était en fleur le 26 mars 2019, selon un copain ce n'est pas grave qu'il soit en fleur plus tôt, c'est à dire 15 jours environ, ce ne serait pas dommageable même dans son avenir de plante. 

dimanche 24 mars 2019

Poursuite de l'inventaire botanique de la Saligue aux oiseaux, marais de Biron.

 
 Mise à jour le 5/4/19.

Cirsium vulgare

A cet état de feuille ce Cirsium et très difficile à identifier entre Eriophorum, Arvense et Vulgare. 
Ref: page 124, "Flore des friches urbaines". 2017. Audrey Muratet. édition Xavier Barral.