dimanche 29 janvier 2017

L'hiver est propice à la lecture.

Je fais l'effort d'acheter une livre par mois, cette collection est bien faite, avec une introduction très explicative sur le sujet. 

vendredi 20 janvier 2017

Le nouveau guide des fleurs sauvages.

Mon nouveau guide de terrain.

En 1985 j'avais acheté la première édition, et comme j'ai eu l'occasion d'avoir la dernière un peu moins cher qu'au prix du neuf je me suis laissé tenter.

lundi 2 janvier 2017

La grande jussie après quelques jours de gelée matinale.


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La jussie se développe dans les eaux calmes et peu profondes. Elle n'a besoin que d'un sol humide et d'une exposition ensoleillée ou de mi-ombre. Elle possède ainsi une grande capacité d'adaptation, de colonisation et de prolifération importante. Elle peut doubler sa biomasse en seulement 2 à 3 semaines !

Il est très difficile de se débarrasser de la jussie. En effet,
  • ses racines peuvent s'enfoncer jusqu'à 3 m dans le sol ;
  • même si le gel peut détruire les parties aériennes ou semi-immergées, il suffit d'une partie de rhizome* protégé par la boue pour que la plante survive ;
  • la dissémination des rhizomes*, par les ragondins par exemple, favorise la prolifération de la jussie ;
  • en plus de sa floraison et d'une reproduction par germination, la jussie se multiplie facilement par bouturage naturel à partir d'un fragment de tige ou de feuille qui régénère une plante entière ;
  • les animaux herbivores dédaignent cette plante ;
  • les méthodes de régulation de la jussie sont peu concluantes (grandes difficultés pour l'arrachage du fait du bouturage ; méthodes chimiques peu efficaces à long terme...).
  • Ref: http://www.evrethausaintdenis.fr/jussie-pourquoi-jussie-est-plante-envahissante_146_fr.html

samedi 31 décembre 2016

dimanche 25 décembre 2016

Trois nouveaux livres dans ma bibliothèque.

Voici mes cadeaux de Noël, deux livres, un trouvé chez Emmaüs pour 4€ "Les fleurs sauvages" que je ne connaissais pas, de David Sutton. 
Le "Guide des fougères" que je connaissais, mais une édition de 2002, chez le même éditeur et dans un format beaucoup plus grand.
Et l'indispensable guide des amoureux des fleurs sauvages, que j'attendais pour Noël et qui est arrivé le 29/12.



mercredi 21 décembre 2016

samedi 17 décembre 2016

Premier hiver pour le roi des forêts.

Quercus robur

Le chêne, roi de nos forêts, est le plus puissant de tous les arbres. 
- Les grecs avaient foi dans la légende de Zeus, dieu de tous les dieux, ayant trouvé refuge, à sa naissance, sous ses ramures. 
- Les aèdes, interprétant le murmure de leurs feuilles agitées par le vent, prononçaient leurs oracles. 
- Les gaulois conservèrent la même vénération pour cet arbre. 
- Dans les sombres forêts, les druides organisaient des cérémonies et coupaient -dit-on- le gui avec des faucilles d'or. 
- Nous avons tous appris à l'école que Saint-Louis rendait la justice sous un chêne ! 
Le chêne, symbole de force, de courage est aussi gage de valeur: il couronnait les guerriers. Aujourd'hui encore, ses feuilles brodées en or ceinturent les képis de nos généraux. 
- Ref: page 30 "Le langage des fleurs" de Marthe Seguin-Fontes, édition du chêne.

lundi 12 décembre 2016

En montant au pic d'Escurets.

Crocus nudiflorus
Colchicum autumnale

Colchicum, du grec kolkhis, est dérivé de colchide, ancien royaume de Géorgie, connu pour la légende de Médée et de la Toison d'or, les auteurs grecs pensant que ces plantes étaient originaires de cette région.
Ref: Page 111 "Les plantes sauvages de nos campagnes" de Bernard Clément, édition Métive.

Dans les campagnes on l'appelle également "veilleuse" car la coupe ovoïde formée par les pétales contient des étamines d'un orange vif qui font penser à une petite flamme brûlant dans une coupe opalescente et ceci ramène de nouveau à l'idée d'une lampe brûlant au chevet d'un défunt.
Toutes les fleurs vont mourir avec l'hiver qui s'annonce.
Ref; Page 36 "Le langage des fleurs" de Marthe Seguin-Fontes, édition du chêne.

Gentiana verna

L'érodium de Manescau est toujours en fleur en décembre. Pourquoi ?

Erodium manescavi
Réchauffement ou particularité de la fleur, je ne sais pas ?

Le long de la route en montant au plateau du Bénou. 
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Réponse de Antonin Nicol.
Bonjour Andreas
J'ai vêcu 4 ans à Bilhères-en-Ossau; j'ai donc pu contempler l'Erodium de Manescau en toutes saisons; j'en avais un pied devant ma porte d'entrée.
Je ne sais pourquoi tous les écrits botaniques en font une plante inféodée à l'été. J'ai vu la plante fleurir en mars; les derniers pieds en fleurs disparaissaient en décembre. La plante est donc visible durant près de 9 mois. Rien à voir avec le réchauffement climatique.
A bientôt
Antonin NICOL.

Nouvelle mise à jour de la flore en montant au pic d'Escurets.

Mise à jour provisoire au 12/12/16, liste en cours d'inventaire.

dimanche 11 décembre 2016

L'érodium de Manescau en fleur ce 11 décembre en montant vers l'Escurets.

Erodium manescavi.

Page 163 de son livre, tome II "Les fleurs des Pyrénées", Antonin Nicol les a vu en fleur un 12 octobre.
Gilles Bergeras est accompagnateur de haute montagne en Ossau.

vendredi 9 décembre 2016

Les feuilles de la Saponaria officinalis.

Saponaria officinalis.
Saponaria doit son nom au latin sapo qui signifie "savon", ces plantes possèdant des propriétés savonneuses dues à un glucoside, la saponie. 
Quelques espèces seulement forment le genre Saponaria qui est rattaché à la grande des caryophyllacées.
Ref: Page 363, "Les plantes sauvages de nos campagnes" de Bernard Clément, édition Métive.
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Dès la période assyrienne, plusieurs siècles avant notre ère, la saponaire a été cultivée pour ses propriétés moussantes.....
Ref: Page 184, "Guide des plantes des villes et des villages" de Gerard Guillot, édition Belin.

Si les fruits sont bien ceux de la saponaire Page 363, du "Les plantes sauvages de nos campagnes" édition Métive. Les feuilles quant à elles sont confondables avec les feuilles de Moehringia trinervia. (Sabline à 3 nervures) qui lui ressemble beaucoup.

Présentation de livres. Fous de nature.

La botanique, c'est de l'expérience de terrain au fil des années, afin de mémoriser cette très grande diversité de plantes et fleurs, je me documente. 
J'ai lu que dans les montagnes des Pyrénées, il y aurait 4500 espèces de fleurs dont 160 endémiques.

Pour l'ensemble du Béarn, du Cirque d'Anéou au cofin du Vic-Bilh, je n'en sais trop rien, mais en attendant de mémoriser des centaines de fleurs, pour ne pas dire un bon millier et peut-être plus, j'achète des livres pour compenser ce manque de connaissance. Confidence pour confidence... j'aime les livres.

Deux nouveaux.
Une collection que j'aime bien.

Les deux précédents.

vendredi 2 décembre 2016

Lagarosiphon majeur: Une espèce introduite envahissante (INPN), et ...

Lagarosiphon major
Plante très appréciée en aquariophilie, parfois rejetée dans le milieu naturel, le lagarosiphon a été observé pour la première fois en France dans la bassin parisien juste avant la seconde guerre mondiale. Seuls des pieds femelles ont été importés en dehors de son aire géographique originelle (Afrique du Sud). Il se reproduit donc uniquement par bouturage et croissance végétative du rhizone.
- Ref: Page 120/121, du "Guide des plantes invasives" édition Belin.
- Ref: Page 72/73, de "Plantes invasives en France" Publication scientifique du Muséum N°62. 

Veronica chamaedrys
Toujours en fleur en décembre. 
La véronique petit-chêne se rencontre dans les prairies sèches, coupes et lisières forestières, bois clairs, haies, chemins forestiers, gazons. En ville, elle peut s'observer dans les pelouses ombragées ainsi que sous des plantations.
- Ref: Page 407 "Sauvages de ma rue" édition du muséum.
- Ref: Page 143 "Connaître la flore du Sud-Ouest" édition Sud-Ouest.

Potentilla reptans
Cette plante de la famille du fraisier produit, contrairement à lui, des fruits secs et non comestibles. En ville, elle est fréquente dans les jardins, les plantations et autres espaces engazonnés.
- Ref: Page 204 "Sauvages de ma rue" édition du muséum.
Planche.
- Ref: Page 622 "Flore des champs cultivés" édition Inra / Sopra.

dimanche 27 novembre 2016

Encore du Sonchus asper en fleur et ....

Sonchus asper
Les deux laiterons (asper et oleraceus) étaient utilisés dès l'antiquité notamment par les romains et cultivés en italie au XVIe siècle pour leurs feuilles et leurs racines en salade ou cuits comme des épinards....
Ref: Page 260, Guide des plantes des villes et des villages, de Gérard Guillot, édition Belin.

Ces plantes produisent un lait poisseux lorsqu'on casse leurs tiges (d'ou leur nom). Elles forment des profusions de graines (jusqu'à 100 000 par plante!) qui sont transportées par l'eau et le vent. Les laiterons supportent mal la tonte et aiment les sols riches en azotes. Ils s'installent souvent dans les espaces peu entretenus des cultures, des jardins et des espaces verts....
Ref: Page 218, Sauvages de ma rue, collectif du Muséum National d'Histoire Naturelle.

Lemna minor

Nasturtium officinale 

jeudi 24 novembre 2016

Deux bons guides de terrain, il est un très bon complément à d'autres livres.

Après avoir emprunté ce livre à la bibliothèque de Pau, je l'ai acheté.  


lundi 21 novembre 2016

La douceur du climat 18°, laisse encore quelques fleurs s'épanouir.

Clinopodium vulgare
Cette nouvelle fleur que j'ai trouvé sera dans la prochaine mise à jour.

Les dernières Guizotia abyssinica.

Guizotia abyssinica
Quasi toutes les autres ont été noyés par la montée des eaux naturelles suite aux pluies.