samedi 11 février 2017

Les rosettes des ophrys de mars (occidentalis).

Encore facilement 3 semaines d'attente.


Voici ce qui reste de la parcelle des ophrys lutea, plus rien, les travaux devaient être stoppés, il n'en a rien été. 
Par solidarité ou protestation, je vous demande de ne plus boire une goutte des vins de Saint-Mont. 

vendredi 10 février 2017

Lorsque la flore au Spitsberg a des similitudes avec celle de la Pierre Saint-Martin.

Je suis aller à une conférence et j'ai été plus ou moins surpris qu'il y avait des similitudes floristiques entre les ahrees de la Pierre Saint-Martin à 1700m et au Spitsberg. 


Dryade à huit pétales (Dryas octopetala)
Poussant en tapis denses dans la toundra, elle habite les terres polaires arctiques jusqu'au delà du 83ème degré de latitude. Comme plusieurs espèces que l'on rencontre au Svalbard, elle est également commune dans les prairies alpines de l'Europe. Ses grandes corolles crème sont souvent les seules à égayer les immenses champs de pierre couverts de lichens.

Cassiope tétragone (Cassiope tetragona)

Excepté sur l'Île aux Ours on la trouve partout dans l'archipel, elle se remarque et est facile à identifier. Pousse dans des endroits secs et de préférence là où il y a beaucoup de neige en hiver. Les rennes la dédaignent et au début de l'été ses fleurs jaunes blanchâtres confèrent un bel éclat à la toundra. 
La cassiope tétragone forme l'une des parures les plus gracieuses des moraines du Spitzberg. Malgré la grande ressemblance des ses fleurs avec notre muguet, il s'agit en fait d'un sous-abrisseau très proches des bruyères. Sur le continent même, elle ne se trouve que dans les montagnes du Nord de la Scandinavie.

Silène acaule (Silene acaulis)

Préférant les endroits secs, elle est fréquente et très visible, elle se trouve en coussinets denses qui protègent la fleur du froid et de la dessiccation par le vent ; on l'appelle aussi la « plante boussole » car ses premières fleurs avides de soleil indiquent le sud, tout ceci constituant une remarquable adaptation au climat extrême.

Silène de Wahlbergue (Silene wahlbergella)

Poussant de façon isolée et atteignant 5 à 10 cm de hauteur, on la trouve surtout sur les côtes Ouest et Nord de l'archipel, sauf sur l'Île aux Ours.

Pavot des glaciers (Papaver dahlianum)

Typique des sols les plus secs et des climats les plus rigoureux, fleur emblématique du Svalbard, le pavot arctique est l'équivalent septentrional de notre coquelicot. Ses fleurs sont soit d'un jaune d'or vif, soit le plus souvent crème, rehaussées par le noir profond de leur partie centrale. Les capsules remplies de graines mûres dès la fin août, représentent la seule source de nourriture appréciable pour les oiseaux granivores comme le bruant des neiges ou le lagopède, qui les atteint en hiver par des galeries qu'il creuse sous la neige.

Saxifrage à feuilles opposées (Saxifraga oppositifolia)

Sa couleur rouge-violet et sa relative abondance en font l'une des fleurs caractéristiques du Spitzberg, poussant dans les toundras même les plus pauvres. D'autres espèces de saxifrages présentent des couleurs blanches ou crèmes. Les coussinets de saxifrage à feuilles opposées, répétés à l'infini dans certaines toundras côtières particulièrement favorables, participent à la phénoménale explosion de végétation dès la fin du mois de juin. 
Ce saxifrage, de loin la plante à fleurs la plus répandue au Spitzberg, défie par la rutilance de ses couleurs, le fait que le Pôle Nord ne se trouve plus qu'à 1000 kilomètres.

Saxifrage jaune (Saxifraga aizoides)

Poussant en coussinets elle est moins fréquente et se trouve principalement sur les terrains riches en calcaire et en nutriments de la côte Ouest. On la remarque surtout en août, quand les autres fleurs sont déjà fanées.

Saxifrage des neiges (Saxifraga nivalis)

On la trouve partout au Svalbard dans des endroits appropriés où la concurrence d'autres plantes la force à s'installer dans des fissure rocheuses sèches.

Saxifrage à feuille d'épervière (Saxifraga hieracifolia)

Avec ses 20 cm de hauteur elle est presque aussi impressionnante que son nom. Elle pousse dans des endroits humides, souvent au milieu de coussinets de mousse. Ressemblant beaucoup à la saxifrage des neiges, elle est plus rare surtout à l'Est du Svalbard.

Saxifrage dorée (Saxifraga hirculus)

Elle forme de petits coussinets et se remarque avec ses fleurs d'un jaune vigoureux, bien qu'on puisse la confondre avec d'autres espèces. Répandue dans tout le Svalbard elle affectionne les terrains humides sur de grandes étendues de toundra.

Saxifrage penchée (Saxifraga cernua)

On la trouve partout au Svalbard, en petits coussinets et présentant des tiges d'apparence fragile, la plupart du temps dans des endroits humides.

Saxifrage en coussinet (Saxifraga cespitosa)

Fréquente et répandue partout au Svalbard elle forme de petits coussinets avec de petites fleurs blanchâtres. Selon les substances nutritives du sol et les attaques des champignons les fleurs d'ordinaire vertes prennent parfois une couleur rouge profond.

Saxifrage à flagelles (Saxifraga flagellaris)

Cette espèce est moins fréquente mais néanmoins présente dans tout le Svalbard excepté l'Île aux Ours et pousse dans des endroits humides. Sa caractéristique, pour pallier le manque d'insectes, est d'utiliser la stratégie de nombreuses plantes arctiques et de se reproduire par rejets.

Polémoine boréal (Polemonium boreale)

Les fleurs bleues, comme celles du polémoine, sont plutôt rares au Svalbard ; elles apparaissent dans quelques sites à l'intérieur des fjords de la côte Ouest du Spitzberg. Le polémoine s'y développe vigoureusement avec de belles fleurs bleu-violet.

Cardamine de Nymani (Cardamine nymanii)

La cardamine de Nymani, avec ses fleurs qui vont du rose tendre au bleu pâle, est un spectacle assez rare pour les botanistes amateurs. On la trouve partout au Svalbard dans des endroits humides, mais de façon très dispersée et isolée. Cette plante s'est adaptée à un environnement pauvre en insectes et se reproduit de façon asexuée en refaisant des racines à partir des feuilles tombées, les fleurs faisant office de décoration.

Saule polaire (Salix polaris)

C'est de loin le plus fréquent des 4 espèces d'arbre de l'archipel (3 espèces de saule et le bouleau nain) qui peut, en poussant de quelques millimètres par an seulement, atteindre certes 50 ou 100 ans, mais n'aura que 2 à 4 cm de hauteur et forme en rampant sur le sol de véritables « forêts » ; C'est vers la fin de l'été que se détachent des taches jaune-rouge sur la toundra.

Pédiculaire hirsute (Pedicularis hirsuta)

Plusieurs espèces végétales sont endémiques des côtes de la Mer de Barents : on ne les rencontre qu'au Spitzberg et en Nouvelle Zemble, preuve supplémentaire de l'origine commune des ces deux îles. La pédiculaire hirsute est l'une de ces espèces ; régulière sur les sols les plus riches, une importante toison resserrée autour de la tige et des feuilles, la protège des rigueurs du climat.

Pédiculaire à anthères épaisses (Pedicularis lanata)

Elle est fréquente dans les fjords du Nord et de l'Ouest du Spitzberg, notamment dans des endroits légèrement humides. Ressemble beaucoup à la pédiculaire hirsute. Comme toutes les pédiculaires elle est toxique.

Pissenlit arctique (Taraxacum arcticum)

Haut de 8 cm au maximum, il possède des fleurs en rosette d'un blanc jaunâtre en forme de corbeille qui attire beaucoup les insectes. Ce pissenlit, pas très fréquent, pousse la plupart du temps au milieu d'une végétation dense et est répandu sur les côtes Ouest, Nord et Est du Spitzberg.

Linaigrette (Eriophorum scheuchzeri)

Haute de 5 à 20 cm, avec sa houppe blanche cotonneuse caractéristique, on ne peut la confondre avec aucune autre plante et se trouve dans les zones marécageuses, les tourbières et la toundra humide. On la trouve partout au Svalbard, notamment sur la côte Ouest du Spitzberg, elle est d'ailleurs fréquente à Longyearbyen et aux alentours.

Bouleau nain (Betula nana)

Avec les 3 espèces de saule il fait partie des « arbres » du Spitzberg. Mais il est rare et on le voit à peine. Il faut de la chance et de la patience pour trouver ces petites feuilles dentelées et ces troncs gros comme un doigt, rampant au ras du sol, et s'enfoncer à l'intérieur des vallées protégées dans le Nordenskjöld Land et l'Adventdalen.

Oxyria à deux carpelles (Oxyria digyna)

On le trouve partout au Svalbard, surtout dans des zones humides et peut atteindre 20 cm de haut. Ses feuilles vertes ont un goût aigrelet et contiennent de la vitamine C, ce qui en fait une plante antiscorbutique, consommée aussi bien par les populations indigènes que par les baleiniers. Il est fréquent près des falaises à oiseaux et figure au menu des rennes.

Renouée vivipare (Polygonum viviparum)

Elle peut atteindre 15 cm de haut et possède de longues feuilles qui se remarquent. La renouée se reproduit par rejets, d'où son nom de vivipare, et fait figure parfois de plante pionnière. On la trouve partout au Svalbard et figure parmi les préférences des rennes et des lagopèdes des neiges.

Céraiste arctique (Cerastium arcticum)

Répandue dans tout le Svalbard en différentes sous-espèces, elle forme de petits coussinets et affectionne les endroits humides avec des sols calcaires et azotés, constituant ainsi localement une source de nourriture importante pour les animaux.

Renoncule des neiges (Ranunculus nivalis)

C'est la plus représentative des espèces de renoncules du Svalbard, dont la plupart sont assez rares. Ce sont le plus souvent sur les côtes Ouest et Nord du Spitzberg que l'on rencontre cette renoncule aux fleurs d'un jaune brillant, dans des zones plutôt humide et que les rennes ne semblent pas beaucoup apprécier.

Cranson officinal (Cochlearia officinalis)

On le trouve partout au Svalbard, mais le plus fréquemment au pied des falaises à oiseaux. À cause de la teneur en vitamine C de ses feuilles, cette plante fut utilisée autrefois comme médicament anti-scorbutique. Les versants de la montagne située derrière l'ancienne station baleinière de Smeerenburg s'appellent toujours « montagne aux salades », suite aux ramassages organisés par les baleiniers hollandais.

Drave (draba spec.)

On dénombre 12 espèces différentes de Drave, 7 de couleur blanche et 5 de couleur jaune, sans compter 4 espèces hybrides. La détermination de chacune de ces espèces, dont la plupart sont largement répandues dans l'Arctique, est une affaire de spécialiste.

Potentille arctique (Potentilla hyparctica)

Pouvant atteindre jusqu'à 10 cm de hauteur, sa tige peut-être à même le sol ou se dresser verticalement. Ses feuilles sont parfois couvertes de poils ; la potentille développe de grandes fleurs d'un jaune vif, qui, riches en nectar, attirent différents insectes pollinisateurs. Elle est fréquente au Spitzberg, où 6 espèces différentes ont été décrites, et colonise les endroits humides avec une couverture neigeuse hivernale.

Arnica arctique (Arnica angustifolia)

Munie d'une tige velue et pouvant atteindre entre 10 et 20 cm de hauteur, elle fleurit peu après la fonte des neiges affichant une couleur jaune orangée. Proche de l'espèce européenne, l'arnica arctique affectionne les endroits secs, en particulier calcaires. Au Spitzberg elle pousse dans les fjords le long des côtes Ouest et Nord.

Vergerette humble (Erigeron humilis)

Pluriannuelle et haute de 4 à 6 cm, cette plante présente une série de feuilles en forme de cuillères, à la base et le long de la tige. La fleur ressemble à une corbeille, jaune au centre et blanche sur les bords. Ce qui la caractérise est sa toison épaisse et d'un violet profond. L'érigeron est répandu et on peut le voir fréquemment dans les fjords abrités à l'Ouest et au Nord du Svalbard.

Sabline pseudofrigide (Arenaria pseudofrigida)

La sabline pousse en formant un coussinet blanc, jusqu'à 10 cm de haut maximum. Cette plante persistante, affectionnant un sol calcaire, colonise sable et gravier des plages de même que les éboulis plus secs. On la trouve le long des fjords des côtes Ouest et Nord du Spitzberg.

lundi 6 février 2017

L'antenne 64 Béarn, organise un chantier nature.

Bonjour à toutes et à tous,
L'antenne 64 Béarn, organise un chantier nature, ce week-end :

ENSEMBLE, PARTICIPONS À L'ENTRETIEN D'UNE PELOUSE À ORCHIDÉES
64350 LEMBEYE. 

Retrouvez le calendrier de toutes nos animations:
http://cen-aquitaine.org/sorties-et-chantiers
Surtout, n'hésitez pas à faire passer l'information !
En espérant que vous serez nombreux à participer, je vous dis à très bientôt  !
Pauline FAYOLLES
Assistante Secrétariat - Communication / Événementiel
Animation de la vie associative
Conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine
MNE de Pau - Domaine de Sers
Route de Bordeaux64000 PAU
Tel / Fax : 05.59.32.65.19 
Email :
 p.fayolles@cen-aquitaine.fr / siege@cen-aquitaine.fr             
Site internet : www.cen-aquitaine.org   

dimanche 5 février 2017

Le professeur Pedro Montserrat est mort

Pedro Montserrat avec sa femme Pilar à l'ouverture de "Pedro Montserrat Park" de Jaca, le 29 Juin 2005

 Les funérailles auront lieu dans sa ville d'adoption , le lundi , 6 Février à 11h30 dans l'église de Santiago de Jaca.
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Je viens d'apprendre une autre disparition: Celle de Pierre Dupont: 

Un bon complément à d'autres livres


Un réel avantage, il présente la plante, la feuille, la fleur.

vendredi 3 février 2017

Première jonquille en fleur.

Les autres fleurs observés: Glechoma hederadea, Ranunculus ficaria, 

dimanche 29 janvier 2017

L'hiver est propice à la lecture.

Je fais l'effort d'acheter une livre par mois, cette collection est bien faite, avec une introduction très explicative sur le sujet. 

vendredi 20 janvier 2017

Le nouveau guide des fleurs sauvages.

Mon nouveau guide de terrain.

En 1985 j'avais acheté la première édition, et comme j'ai eu l'occasion d'avoir la dernière un peu moins cher qu'au prix du neuf je me suis laissé tenter.

lundi 2 janvier 2017

La grande jussie après quelques jours de gelée matinale.


Ajouter une légende

La jussie se développe dans les eaux calmes et peu profondes. Elle n'a besoin que d'un sol humide et d'une exposition ensoleillée ou de mi-ombre. Elle possède ainsi une grande capacité d'adaptation, de colonisation et de prolifération importante. Elle peut doubler sa biomasse en seulement 2 à 3 semaines !

Il est très difficile de se débarrasser de la jussie. En effet,
  • ses racines peuvent s'enfoncer jusqu'à 3 m dans le sol ;
  • même si le gel peut détruire les parties aériennes ou semi-immergées, il suffit d'une partie de rhizome* protégé par la boue pour que la plante survive ;
  • la dissémination des rhizomes*, par les ragondins par exemple, favorise la prolifération de la jussie ;
  • en plus de sa floraison et d'une reproduction par germination, la jussie se multiplie facilement par bouturage naturel à partir d'un fragment de tige ou de feuille qui régénère une plante entière ;
  • les animaux herbivores dédaignent cette plante ;
  • les méthodes de régulation de la jussie sont peu concluantes (grandes difficultés pour l'arrachage du fait du bouturage ; méthodes chimiques peu efficaces à long terme...).
  • Ref: http://www.evrethausaintdenis.fr/jussie-pourquoi-jussie-est-plante-envahissante_146_fr.html

samedi 31 décembre 2016

dimanche 25 décembre 2016

Trois nouveaux livres dans ma bibliothèque.

Voici mes cadeaux de Noël, deux livres, un trouvé chez Emmaüs pour 4€ "Les fleurs sauvages" que je ne connaissais pas, de David Sutton. 
Le "Guide des fougères" que je connaissais, mais une édition de 2002, chez le même éditeur et dans un format beaucoup plus grand.
Et l'indispensable guide des amoureux des fleurs sauvages, que j'attendais pour Noël et qui est arrivé le 29/12.



mercredi 21 décembre 2016

samedi 17 décembre 2016

Premier hiver pour le roi des forêts.

Quercus robur

Le chêne, roi de nos forêts, est le plus puissant de tous les arbres. 
- Les grecs avaient foi dans la légende de Zeus, dieu de tous les dieux, ayant trouvé refuge, à sa naissance, sous ses ramures. 
- Les aèdes, interprétant le murmure de leurs feuilles agitées par le vent, prononçaient leurs oracles. 
- Les gaulois conservèrent la même vénération pour cet arbre. 
- Dans les sombres forêts, les druides organisaient des cérémonies et coupaient -dit-on- le gui avec des faucilles d'or. 
- Nous avons tous appris à l'école que Saint-Louis rendait la justice sous un chêne ! 
Le chêne, symbole de force, de courage est aussi gage de valeur: il couronnait les guerriers. Aujourd'hui encore, ses feuilles brodées en or ceinturent les képis de nos généraux. 
- Ref: page 30 "Le langage des fleurs" de Marthe Seguin-Fontes, édition du chêne.

lundi 12 décembre 2016

En montant au pic d'Escurets.

Crocus nudiflorus
Colchicum autumnale

Colchicum, du grec kolkhis, est dérivé de colchide, ancien royaume de Géorgie, connu pour la légende de Médée et de la Toison d'or, les auteurs grecs pensant que ces plantes étaient originaires de cette région.
Ref: Page 111 "Les plantes sauvages de nos campagnes" de Bernard Clément, édition Métive.

Dans les campagnes on l'appelle également "veilleuse" car la coupe ovoïde formée par les pétales contient des étamines d'un orange vif qui font penser à une petite flamme brûlant dans une coupe opalescente et ceci ramène de nouveau à l'idée d'une lampe brûlant au chevet d'un défunt.
Toutes les fleurs vont mourir avec l'hiver qui s'annonce.
Ref; Page 36 "Le langage des fleurs" de Marthe Seguin-Fontes, édition du chêne.

Gentiana verna

L'érodium de Manescau est toujours en fleur en décembre. Pourquoi ?

Erodium manescavi
Réchauffement ou particularité de la fleur, je ne sais pas ?

Le long de la route en montant au plateau du Bénou. 
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Réponse de Antonin Nicol.
Bonjour Andreas
J'ai vêcu 4 ans à Bilhères-en-Ossau; j'ai donc pu contempler l'Erodium de Manescau en toutes saisons; j'en avais un pied devant ma porte d'entrée.
Je ne sais pourquoi tous les écrits botaniques en font une plante inféodée à l'été. J'ai vu la plante fleurir en mars; les derniers pieds en fleurs disparaissaient en décembre. La plante est donc visible durant près de 9 mois. Rien à voir avec le réchauffement climatique.
A bientôt
Antonin NICOL.

Nouvelle mise à jour de la flore en montant au pic d'Escurets.

Mise à jour provisoire au 12/12/16, liste en cours d'inventaire.

dimanche 11 décembre 2016

L'érodium de Manescau en fleur ce 11 décembre en montant vers l'Escurets.

Erodium manescavi.

Page 163 de son livre, tome II "Les fleurs des Pyrénées", Antonin Nicol les a vu en fleur un 12 octobre.
Gilles Bergeras est accompagnateur de haute montagne en Ossau.

vendredi 9 décembre 2016

Les feuilles de la Saponaria officinalis.

Saponaria officinalis.
Saponaria doit son nom au latin sapo qui signifie "savon", ces plantes possèdant des propriétés savonneuses dues à un glucoside, la saponie. 
Quelques espèces seulement forment le genre Saponaria qui est rattaché à la grande des caryophyllacées.
Ref: Page 363, "Les plantes sauvages de nos campagnes" de Bernard Clément, édition Métive.
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Dès la période assyrienne, plusieurs siècles avant notre ère, la saponaire a été cultivée pour ses propriétés moussantes.....
Ref: Page 184, "Guide des plantes des villes et des villages" de Gerard Guillot, édition Belin.

Si les fruits sont bien ceux de la saponaire Page 363, du "Les plantes sauvages de nos campagnes" édition Métive. Les feuilles quant à elles sont confondables avec les feuilles de Moehringia trinervia. (Sabline à 3 nervures) qui lui ressemble beaucoup.