lundi 19 février 2018

APPEL à BÉNÉVOLES "Prospections de la Fritillaire pintade".

Malgré les pluies incessantes, le printemps commence à revenir avec la sortie de terre de la Fritillaire pintade ! 
Espèce protégée régionalement, on peut la retrouver dans le sud de la région dans les sous-bois humides.
Si vous voulez observer cette plante et aidez le CEN Aquitaine, deux offres de bénévolat de recherche de la Fritillaire sont proposées dans le Pays Basque et les Landes.
http://cen-aquitaine.org/offres-de-benevolat-besoin-de-vous




vendredi 16 février 2018

Troisième prospection sur la limite altitudinale du Lierre grimpant en vallée d'Ossau.

Recherche altitudinale des derniers Lierre grimpant après Gabas.

J'ai constaté que comme sur la route de Gourette dans cette même vallée d'Ossau, et dans un même secteur, le Lierre grimpant le plus en altitude est celui qui est sur de la roche, alors que celui sur les arbres et toujours un peu plus bas. Coïncidence où pas ?!! 

à 1.203 m sur de la roche, sous le lac de Fabrège.

à 1.100 m sur un arbre, sous la centrale électrique.
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Résultat:

jeudi 15 février 2018

Le premier Ophrys occidentalis à Cadillon. (Ophrys exaltata subsp. marzuola) dit "Ophrys de mars".

J'étais venu sur le site de Cadillon afin de voir où en était les rosettes, et j'ai été surpris de trouvé un pied en fleur. 
J'avais lu dans le livre de Jouandoudet (1e édition) page 149, sa précocité lors des hivers doux.
Toujours est-il que pour moi, le 15 février est la date la plus précoce.

Ophrys de mars
Ophrys occidentalis.
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J'ai oublié de dire que j'ai observé deux papillons citron Gonepteryx rhamni.

dimanche 11 février 2018

Quelques livres et guides qui ont rejoint ma bibliothèque.




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Les quatre derniers ont été trouvé chez Emmaüs.



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Chez un bouquiniste.

dimanche 28 janvier 2018

Recherche sur la limite altitudinale du Lierre grimpant en montagne.

Le Lierre grimpant
en vallée d’Ossau.
Hedera helix.
Par Andréas Guyot.

« Le lierre vouldroit que chascun fut son frère »
Gaston Phoebus.

étude en cours, 2018: 

Mon enquête a pour objectif de rechercher la limite altitudinale maximum du Lierre grimpant (Hereda helix), en montagne, après avoir lu "La Hulotte".

Nous savons pour ce dernier, que si la température descend à -25° degrés, toutes ses feuilles mourront, alors qu’il est capable de résister à des périodes de gel de – 20 à – 24° degrés, mais pas au-delà, dans cette étude parue dans "La Hulotte" 107 et 108 de Pierre Déon.

Sachant qu’il ne peut pas vivre à des températures à moins de 25° degrés sous zéro, j’ai donc recherché sa présence dans les bois et sur les sols de la vallée d’Ossau, je l’ai cherché suivant un protocole avec un altimètre et une carte au 25 000e.

Le lierre grimpant (hedera helix), est capable de s'arrimer sur des supports variés afin de capter le maximum de lumière. il se nourrit et héberge une multitude d'espèces animales. 
S'il est commun en plaine à tel point qu'on ne l'y remarque plus, jusqu'à quelle altitude maximal peut-on rencontrer ce végétal en montagne, j'ai mené mon enquête dans la vallée d'Ossau, parce-que c'est la plus proche de mon domicile.  

Avant de nourrir une multitude d’insectes (milésie frelon, mésembrine de midi, éristale tenace, lucilie, collète du lierre, abeille commune ainsi que de nombreuses espèces de papillons) et une grande variété d’oiseaux, le lierre grimpant (Hedera helix) a deux vies. 

La première se déroule parfois pendant de nombreuses années, au ras du sol voire sous terre de manière rampante, à chercher un support: arbres, poteaux, vieux mur, même un mur moderne d'une maison habitée tout lui est bon. 

La seconde n'est pas plus facile, une fois le support atteint, la plante doit monter pour trouver la lumière sans laquelle la fructification ne serait pas possible, la floraison n'intervient que 8 à 10 ans après sa naissance. 

Pour cette ascension, la plante cherche en effet uniquement un soutien. Contrairement au gui (Viscum album), le lierre ne puise pas sa sève dans l'arbre qui l’accueille, ses racines s'enfonçant directement dans le sol elles s'enfoncent de la même façon au pied d'un arbre que d’un pylône électrique, d’un mur, ou de tout autre support. 

Il s’attache à ses plantes hôtes grâce à des crampons, en fait des racines adventives groupées en brosse, qui n'en font pas pour autant un parasite. Il n'est donc en rien responsable de la mort des vieux arbres. Le lierre a au contraire de nombreuses vertus. Il est par exemple capable d'absorber les gaz toxiques en ville, il faut donc se réjouir de le voir sur les arbres. Il joue aussi un rôle de régulateur thermique protégeant ainsi les troncs des néfastes variation de température tant en été qu'en hiver

Alors que la foret se teinte au couleur d’automne, le lierre est en pleine maturité, il attend la chute des feuilles pour que les rayons du soleil entre dans le sous bois afin que les pollinisateurs et les insectes s’orientent vers ses fleurs et les pollinise.

Le lierre est la dernière fleur de la saison avec son abeille, la collète du lierre (Colletes hederae), qui est une abeille solitaire, la plus tardive de la saison, on peut la voir voler jusqu’au début novembre si le temps le permet. Elle a calé son cycle de vie sur cette plante et ne vie que quelques semaines.

Quasi tous les insectes de la forêt se donne rendez-vous sur le lierre qui n’a plus aucune concurrence pour offrir du nectar, ainsi l’ensemble de ses fleurs sont intégralement pollinisées pour avoir le maximum de fruits et assurer sa descendance.  

Si la floraison du lierre ferme le cycle des fleurs forestières de la saison, à l’hiver qui arrive, ses feuilles persistantes et ses nombreux fruits, des baies noires, vont offrir le gite et le couvert à de très nombreux oiseaux pour atteindre le printemps en vie, vers une nouvelle saison de reproduction.

Dans la vallée pyrénéenne d’Ossau, l’hiver c’est éternisé, les baies des lierres ont été la seule source de nourriture pour les oiseaux, si tout semble figé dans la forêt au sortir de l’hiver et que dormance semble inhiber toute croissance en attente d’un renouveau, lui le lierre va se mettre en sommeil et laisser la place à un cortège de plantes à fleurs vernales. 

L'épais lierre sur les vieux arbres accueille aussi le seul papillon hivernant d'Europe, le Citron (Gonepterix rhamni) ce papillon a le plus long cycle de vie, plus d'un an, et il ne pond qu'au printemps suivant après avoir passé l'hiver les ailes repliées dans les nombreux lierres. Il est aussi l'un des premiers à égayer la venue du printemps. Ses feuilles vivent 3 ans, leur brillance est due à une couche de cutine, comme une sorte de cire imperméable, cette imperméabilité accueille aussi la chouette hulotte (Strix aluco). 
Si ses fruits sont toxiques pour l'humain, ils sont un régal pour les oiseaux, qui dès le début de l'automne nourrissent merles, grives, fauvettes qui ne trouve plus leur nourriture sur les arbres fruitiers. Les oiseaux pendant l'hiver auront disséminé ces graines de trois façons :

1 ° La semence pourra être transportée extérieurement au corps de l'oiseau, se fixant à son plumage.
2° La semence sera transportée par l'oiseau qui s'en nourrit, mais la laisse tomber par mégarde.
 3° La semence sera transportée à l'intérieur du corps de l'oiseau qui l'a avalée et sera rejetée avec les excréments. (la zoochorie, l’ornithochorie.)

C’est ainsi le cycle de la vie du lierre, en nourrissant les oiseaux en hiver, il assure sa propagation dans la forêt pyrénéenne de la vallée.

Si l’on sait sa limite de répartition en Europe du Nord et de l’Est en fonction de sa limite de vie, à moins 25° degrés. La logique veut qu’à partir de ce constat, il pouvait être opportun de connaître son évolution sur un plan purement altitudinal en zone de montagne des Pyrénées, puisse qu'il y a une relation météorologique entre la latitude et l'altitude.

Un élément dans la recherche bibliographique le donne jusqu'à 1 200 m, étage collinéen et montagnard, dans Flore Forestière Française, Montagne 2.

Sa répartition couvre une grande partie de l’Europe, allant du Portugal à la Vistule, un fleuve de la Pologne, sa limite vers l’est est à la frontière de la Russie, du Bélarus, de l’Ukraine. S’il est présent autour de la mer noire, en Arménie, Géorgie. Crimée, il est absent en Moldavie.
Au nord de l’Europe sa présence ce limite dans l’extrême sud de la Norvège et de la Suède. Il est absent en Finlande et dans l’ensemble des pays Baltes.
Au sud de l’Europe il couvre toute la Turquie, le Liban et une partie de la Syrie et d’Israël.
En Afrique sa présence n’est avérée que de la Tunisie au Maroc mais uniquement sur le proche pourtour de la méditerranée sur une frange de 100 km de large.

Haute vallée d’Ossau au dessus de Laruns

Des Eaux-Chaudes de 656 mètres en parcourant la piste qui monte à la cabane de Cambeilh à 1568 m.

En parcourant la Vallée d’Ossau dans toute sa longueur, vers les cols du Pourtalet, d'Aubisque, vers le lac de Bious-Artigues jusqu'à la limite de la végétation.

Basse vallée d’Ossau en dessous de Laruns :

Dans les vallées perpendiculaires: 
du Bénou au col de Marie-Blanque, 
de Port de Castet, 
de la vallée d’Aspiegt, 
du Port d’Aste, 
de Listo, 
de Laruns au col d’Arrioutort. 

Sa biologie.

Ses feuilles sont caduques, épaisses et brillantes, elles vivent 3 ans, En France le genre Hedera n’est représenté que part une seule espèce à l’état sauvage.

En jardinerie il existe des cultivars à fruits orangés, Hedera helix poetarum. Mais encore : Eva, Ivalax, Dantata, Marango, Hibernica.
Il me semblait assez peu probable que je rencontre un cultivar au-delà des Eaux-Chaudes et pourtant je l'ai rencontré sur un paravalanche à 1 522 mètres.

La partie relativement sauvage de la vallée d’Ossau dans cette zone au dessus de Laruns correspond au comportement du Lierre et de sa longue adaptation, il est apparu sur terre à la fin de l’ère secondaire (au crétacé).

La vie d’un pied Lierre dépasse largement le siècle, alors que celle d’un arbre dans un espace cultivé par l’ONF est autour de 75 ans maximum.
Le Lierre recherchant les endroits frais et ombragés, la vallée d’Ossau dans cette partie me semble adaptée à sa biologie.

Ces limites altitudinales évolueront-elles avec les changements climatiques? 
Le lierre grimpant montera-t-il en altitude ? 
Tout se jouant au degré près, il faudra pour répondre à cette question réaliser une localisation très précise des pieds les plus élevés en altitude et observer dans le temps leur progression.

La collète du lierre. 

Cette abeille solitaire complètement dépendante du lierre grimpant a calé son ryhme de vie en fonction de ce dernier. Il n'y a pas si longtemps elle était encore inconnue, l'espèce Colletes hederae, n'a été déterminée qu'en 1993 par (Schmidt et Westrich), car elle était auparavant confondu avec une autre.

Pour avoir la chance de la surprendre, il vous faudra attendre une température proche de 15°. La collète du lierre a des poils de couleur d'or, son abdomen est annelé de noir et de jaune, sans soleil elle semble rousse. 

Elle est l'abeille la plus tardive de la saison, si le temps le permet, il est possible de la voir voler jusqu'au mois de novembre, voire plus tard, tant qu'il reste du pollen à déguster sur les fleurs du lierre grimpant. 
L'adulte sort de son terrier, creusé dans un sol sableux, vers la fin de l'été, souvent en septembre plus rarement en août, dans le cas où le lierre n'a pas encore commencé sa floraison, elle devient opportuniste et cherche du nectar sur d'autres végétaux, notamment sur les grandes astéracées, ces hautes plantes à fleurs jaunes qui à cette époque sont en pleine épanouissement. 

Les femelles vont alors creuser leur terrier où elles accumuleront les réserves de pollen et nectar de lierre pour les larves, puis les adultes mourront. Même si les collètes ne vivent pas en colonie, on peut voir parfois des dizaines de terriers sur un même talus favorable bien exposé au soleil, où chaque abeille viendra inlassablement faire des allées et venues nécessaires pour former les réserves de nourritures.

Résultats:

Route de Gourette: 1267 mètres, sur de la roche
Route de Bious-Artigues: 1170 mètres, sur arbres et muret.
Route du Pourtalet: 1203 mètres, sur de la roche, en aval du barrage.

Bibliographie :

Déon Pierre., Le Lierre, La hulotte N° 106 et 107, (2017-2018). 08240, Boult-aux-bois. 35 pages.

Bertrand Bernard,. Au royaume secret du Lierre. Collection Le compagnon végétal. Volume 12. Editions de Terran, 2001, 192 pages.

Rameau J.C., Flore Forestière Française, 2 montagnes. (1993). Institut pour le développement forestier. 2421 pages.

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 Première prospection: du 28/1/18 au col de Marie-Blanque.

Hedera helix.
Au vu de la taille des bois du Lierre, ce dernier est très vieux.
Sous le col de Marie-Blanque à 1015 m. 

Au plateau du Bénou à 850 m.
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2e prospection: ce lundi 29/1/18 au départ de Laruns vers Gourette.

Sortie de Laruns 511 m.

Chemin de l'impératrice aux Eaux-Bonnes 830 m.

Voici la dernière présence du Lierre sur un arbre à 1.210 m

Le Lierre n'est donc pas à Gourette à 1350 m.

 Voici la dernière présence du Lierre au sol à 1.267 m.
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3e prospection: du 16/2/18 en haute vallée d'Ossau au dessus de Gabas vers Artouste.

Analyse: lors de le 2e et 3e prospection, J'ai constaté que c'est toujours sur de la roche que le Lierre est le plus haut.

à 1.203 m sur de la roche sous le lac de Fabrège.

à 1.100 m sur les arbres sous la centrale électrique.
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Le Lierre grimpant Hedera helix est donc absent au dessus du lac de Fabrège. 
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4e prospection: Le 19/4/18 entre Gabas et le lac de Bious-Artigues. prospection en cours car une partie de la route est fermé au delà de 1.100 m.

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5e prospection: le 13/5/19. entre Gabas et Bious-Artigues à 1170 mètres à la fois sur un muret et des arbres.

Ajouter une légende

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Une exception en montant au col du Pourtalet à 1522 mètres sur 2 paravalanches: 1988 et 89, mais il ne s'agit que du lierre de culture vendu en jardinerie et pas de lierre sauvage. 


Le lierre de culture, mais pas sauvage..

mercredi 24 janvier 2018

Les perces-neige de la vallée d'Ossau.


La perce-neige est une plante très toxique, notamment ses bulbes, car elle contient des alcaloïdes provoquant des vomissements et des diarrhées. On l'a d'ailleurs utilisée comme vomitif (usage dangereux !). 
Ref: Page 252, Guide des fleurs des forêts, Gérard Guillot, collection Fous de Nature, édition Belin.


Les mots grecs gala, "lait", et anthos, "fleur", rappellent la couleur blanche de lait de fleur. L'épithète nivalis évoque la floraison précoce, par temps de neige. En France, le perce-neige est le seul représentant du genre Galanthus, genre rattaché à la famille des amaryllidacés.
Ref: Page 319, Les plantes sauvages de nos campagnes, Bernard Clément, édition Métive.


Assez rare, mais pouvant être extrêmement abondante dans ses stations, La perce-neige demande une situation de demi-ombre sur des sols très frais et riches. Cette espèce typique des forêts riveraines des grands cours d'eau dans les plaines alluviales, notamment sur des îles boisées, se retrouve, souvent échappée de culture, dans les grands parcs urbains et bois périurbains. 
Ref: Page 252, Guide des fleurs des forêts, Gérard Guillot, édition Belin.

Galanthus nivalis

Des petites pervenches en fleurs à 640 m d'altitude, en vallée d'Ossau.

La petite pervenche tapisse les talus de feuilles luisantes, persistantes, et de fleurs bleu-pourpre, aux pétales asymétriques souvent en pales d'hélice, au cœur cerné blanc semblable à un oeil. 
Ref: Page 157, Les fleurs sauvages, David Sutton, France loisirs 1990.

Vinca minor

RefDans son livre (Les fleurs des Pyrénées) 1986, Tome 1, page 34, Antonin Nicol décrit la pervenche comme une fleur de montagne. 
"Les deux pervenches, cultivées très aisément en jardins, peuvent redevenir sauvages. En altitude, la petite pervenche parvient à environ 1 200 mètres, couvrant donc l'étage des collines et l'étage montagnard. 
D'une manière générale, la pervenche affectionne les zones ombragées que peuvent lui procurer les forêts de feuillus, les haies, les pieds des arbres, les bordures des maisons... dans des sols calcaires relativement humides". .../... La pervenche apparaît en mars et fleurit jusqu'en mai.
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Ref: Page 64, "Plantes sauvages à histoires", Bernard Bertrand, Gérard Briane, Jean Hannoteaux. édition de Terran 2004.
Ses noms populaires ne sont guère gratifiants, Violette de serpent, de sorcière ou de mort. Pourtant son abord est agréable, surtout quand, dans un sous-bois, on la découvre déroulée en tapis d'azur. 
Elle s'épanouit de février en juin mais parfois, refleurit encore en automne. Grande et moyenne Pervenches sont des espèces proches.



D'Andréas: Je ne suis ni météorologue, ni scientifique du climat, mais voir dans la dernière décade de janvier des petites pervenches en fleur à 640 m d'altitude n'est quand même pas dans la normalité. 

dimanche 21 janvier 2018

Flores scientifiques récentes ou faisant encore (plus ou moins) référence.

Ne sont proposés ici que les Flores portant sur la France entière (ou la région méditerranéenne).
D'un prix élevé (de 60 à 450 €), ce sont les seuls ouvrages prenant en compte la (quasi) totalité de la flore du territoire considéré.
La plupart sont fondés sur une vision « classique » de la classification, exceptées
La flore de la France méditerranéenne continentale et Flora Gallica, qui utilisent la classification APG3.

- Document source: (Faite un copier/coller du lien, il n'est pas actif)

• Bonnier Gaston, Robert Douin, La Grande flore en couleurs de Gaston Bonnier, en 5 volumes, Belin, 1990 (réédition). 445 € La « grande Bonnier », superbe flore de labo parue entre 1912 et 1935, remarquable par ses 2 tomes d'illustrations (t.1 et 2 ; 120 € chacun ), qui constituent l'ouvrage d'illustrations (aquarelles) le plus complet aujourd'hui pour la France. Comprend aussi 2 tomes de texte ( t.3 et 4) très détaillés mais sans clefs de détermination et un index des espèces (t.5).

• Bonnier Gaston, Flore complète portative de la France, de la Suisse et de la Belgique, Librairie Générale de l'enseignement, 1909 (nombreuses rééditions, l'actuelle chez Belin, 25,9 €). La « petite » Bonnier fut la plus diffusée des flores du XXe siècle. Elle était censée faire office de clef de détermination pour la « Grande Bonnier» (ci-dessus). Elle ne peut aujourd'hui faire référence pour un usage professionnel. Elle reste un bon ouvrage d'initiation à l'usage des flores, ou pour une pratique d'amateur, en prenant ensuite quelques précautions pour s'assurer de la validité des déterminations. Souvent insuffisante en Méditerranée . En consultation libre sur le site de Tela Botanica.

• Coste Hyppolite, Flore descriptive et illustrée de la France, tome 1,2 et 3, Librairie Armand Blanchard, 1937 [réédité avec suppléments par Ed. Albert Blanchard, 1998 ; réimprimé par l’éditeur Eyrolles en 2007. 160 €. Malgré son âge vénérable, elle demeure une très bonne flore de labo. Clefs souvent simples. Description des espèces de qualité. Ouvrage aujourd'hui libre de droits et disponible gratuitement sous forme numérisée sur le site de Tela Botanica:  http://www.tela-botanica.org/ , page: flore_de_coste ; cependant son volume nécessite un tirage papier et un système de reliure pour en tirer profit au quotidien.

• Fournier Paul, Les quatre flores de France, (1ere Ed. Le Chevallier 1949), Dunod, 2000. 140 €. Plus complexe mais plus complète que la « Petite Bonnier » et que la «Coste». Elle reste malgré ses 67 ans une flore intéressante pour le terrain.

• Jauzein Philippe, La Flore des champs cultivés, (Ed. SOPRA-INRA, 1995, 2006). Ed. Quae, 2011. 59,8 €. En pdf : 40,99 €. Excellent ouvrage pour les plantes adventices mais clefs de détermination parfois complexes.

• Rameau J.C., G. Dumé, illustrations par Dominique Mansion, Flore forestière française, Institut pour le développement forestier, 3 tomes (Plaines et collines 61 €, Montagnes 67 €, Région méditerranéenne 69 €). Ouvrage de référence mais limité aux plantes forestières ou dans un stade de dynamique proche de la forêt, avec des dessins au trait de grande qualité et des indications d'écologie intéressantes.

• Tison Jean-Marc, de Foucault Bruno, Flora Gallica, Biotope éditions & Société botanique de France, 2014. 84, 55 €. La dernière née des Flores de France est la seule qui soit exhaustive en ce qui concerne les plantes vasculaires. Elle fait référence mais elle est complexe et peu illustrée. Son volume a imposé des descriptions relativement peu détaillées de chaque espèce, si ce n'est en retraçant le chemin parcouru dans les clefs. A réserver aux bons botanistes.

• Tison Jean-Marc, Jauzein Philippe, Michaud Henri, Flore de la France méditerranéenne continentale, Naturalia Publications & Conservatoire botanique national de Porquerolles, 2014. 96 € ; Format Pdf ou pour tablette : 35 € Limitée aux département de PACA et de l'ex Languedoc-Roussillon mais englobant la totalité de ces départements, elles concerne un grand nombre des espèces françaises. Bien qu'elle soit relativement complexe, elle est plus illustrée que la précédente, présente chaque espèce de façon plus satisfaisante. Elle fait référence pour la région. Pour les botanistes déjà expérimentés. Jean-Pierre Vigouroux - Histoires Naturelles - octobre 2016 3.2 Guides de détermination - Deux ouvrages récents

• Thomas, Busti, Maillart, Petite flore de France Belgique Luxembourg Suisse, Belin, 2016. 39 € Très récent, cet ouvrage présente environ 1000 espèces communes. Il utilise la classification APG III tout en précisant les correspondances avec la systématique « classique ». Les caractéristiques de 100 familles sont clairement présentées, illustrées de photos couleur significatives. En revanche, les aquarelles illustrant les espèces, issues de la « Grande Bonnier », sont souvent de petite taille. De nombreuses données complémentaires concernant la botanique sont apportées de manière agréable et précise. Pas testé sur le terrain de mon côté.

• Streeter, Hartdavis, Hardcastle, Cole, Harper, Guide Delachaux des fleurs de France et d'Europe, Ed. Delachaux-Niestlé, 2011. 40,5 € Guide de détermination sans doute le plus complet pour le Nord de la Loire (1900 espèces décrites). Valable pour une bonne partie de l'Europe tempérée, plaines et collines (pas pour les espèces méridionales/méditerranéennes ni celles franchement montagnardes). Aquarelles de qualité et rigueur des informations. Clefs de détermination. - Et des plus anciens

• Blamey Marjorie, Grey-Wilson Christopher, La flore d’Europe occidentale, Editions Arthaud, 1991 [rééditée par Flammarion en 2003, elle est aujourd'hui épuisée] Avec différentes rééditions, c'était l'ouvrage le plus complet pour illustrer (aquarelles) les espèces de France (hors région méditerranéenne et montagnes), exceptée la « Grande Bonnier ». Il est a priori remplacé par le guide présenté ci-dessus. Pour information, son prix public était de 46 €. Trop au delà (pour achat d'occasion), c'est de la spéculation.

• Blamey Marjorie, Fitter Richard, Fitter Alastair, Guide des fleurs sauvages, Delachaux et Niestlé, 2009. 26,4 € Equivalent de la précédente mais pour le terrain, c'est à dire plus petite... donc moins riche (2000 espèces décrites, 1450 illustrées).

• Blamey Marjorie, Christopher Grey-Wilson, Guide des fleurs de Montagne : Alpes, Pyrénées, Vosges, Jura, Massif Central, Delachaux et Niestlé, 2014 (2e ed.). 28,9 € Même qualité que le précédent, pour la montagne.

• Blamey Marjorie, Christopher Grey-Wilson, Toutes les fleurs de méditerranée, Delachaux et Niestlé, 2009. 30,4 € Même qualité que le précédent, pour le bassin méditerranéen dans son ensemble. Mais avec un titre abusif. Son « défaut » : bon nombre d'espèces sont absentes en France.

• Grey-Wilson Christopher, Les fleurs sauvages, collection L'oeil nature, Larousse 2012. 18,2 € Un des rares ouvrages de détermination à partir d'illustrations photographiques qui soient de grande qualité. Très didactique pour l'initiation... mais seulement 500 espèces présentées.

• Burnie David, Les fleurs de Méditerranée, Bordas 1995 (épuisé). Comme le précédent, un des rares ouvrages de détermination à partir d'illustrations photographiques qui soient de grande qualité. Très didactique pour l'initiation... mais seulement 500 espèces présentées.
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Ma bibliothèque.
http://orchideebearn.blogspot.fr/2017/09/les-livres-sur-la-flore.html

samedi 20 janvier 2018

Des fleurs sauvages dans mon jardin.

Présentation du livre.

Les choisir, les cultiver, les associer...

Pour un beau jardin accueillant et coloré !
Cultiver des fleurs sauvages permet de transformer son jardin en niche écologique pour lutter contre la raréfaction des insectes et des oiseaux. 
Ces plantes travaillent aussi pour le jardinier, recolonisent les milieux dégradés, indiquent la nature des sols et jouent un rôle capital dans leur résilience et le maintien de la fertilité. 
Cet ouvrage permet de reconnaître et d'apprivoiser les meilleures fleurs sauvages pour un jardin de charme vivant, accueillant et coloré.

jeudi 18 janvier 2018

La renoncule ficaire a changé de nom.

Ficaria verna.

La renoncule ficaire Ranunculus ficaria, s'appelle maintenant: la ficaire fausse-renoncule Ficaria verna. Le terme verna n'est pas faux, car il signifie printanier. 
Cette fausse-renoncule fait partie des premières fleurs à s'épanouir dès le mois de janvier suivant les beaux jours avec des températures douces. 

Ref: A la page 160, "Guide Nature, Reconnaître les fleurs sans peine", Neil Fletcher, édition Nathan. .../... Toutefois, ses fleurs restent complètement fermées jusqu'à une heure avancée de la matinée, ne révélant que le revers verdâtre de leurs pétales, et ne daignent s'ouvrir que si le soleil brille. 
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Leurs brillances étaient aussi un jeu d'enfance: 
Ref: Page 88, J'ai vu une fleur sauvage, Hubert Reeves, édition Seuil.
Extrait; L'idée est savoir si, oui ou non, l'enfant aime le beurre, on prend une fleur de renoncule bien ouverte et on la place sous le menton de l'enfant. Si le jaune se reflète sur la peau, c'est qu'il aime le beurre.
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Ref: Page 41, "Plantes sauvages à histoires" Bernard Bertrand, Gérard Briane, Jean Hannoteaux, 2004, édition de Terran.
La ficaire est l'une des premières plantes de l'année à se signaler. Sa corolle vernissée, dont la couleur jaune ne serait qu'un trompe-l'oeil, est aussi fascinante que le fabuleux métal. Ne l'appelle-t-on pas Petite éclaire, par comparaison avec la Chélidoine qui la domine par la taille et se nomme Grande éclaire. A la campagne, elle est un bouton d'or, connu sous le nom français de fausse renoncule.
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Sur le même parterre j'ai observé les premières jonquilles. (Narcisse jaune).

 Narcissus pseudonarcissus

Ref : Page 150, "Reconnaître les fleurs sauvages sans peine", Neil Fletcher, édition Nathan.
.../... Ces dernières années, on a beaucoup planté de variétés cultivées dans un cadre semi-sauvage, sur le bas-côté des routes, par exemple. Dans certains cas, ces cultivars se sont croisés avec les jonquilles sauvages, créant des hybrides qui menacent l'intégrité des espèces vraiment sauvages. 
La vrai Jonquille est cependant moins haute que la plupart de ses cousines des jardins, et ces imposteurs sont loin d'égaler l'exquise beauté des délicates fleurs sauvages.  

mardi 16 janvier 2018

Franck, Josselin et l'équipe du CBNSA vous souhaiter une bonne et heureuse année 2018 !

Josselin DUFAY et Franck Hardy
Chargé de mission botaniste
Service Connaissance

Antenne méridional de Saint-Jean-de-Luz
Conservatoire Botanique National Sud-Atlantique
Tél : 05 59 23 38 71

Adresse postale :
Conservatoire Botanique National Sud-Atlantique
Domaine de Certes
47 avenue de Certes
33980 Audenge

Tél : 05 57 76 18 07

Site du CBNSA : www.cbnsa.fr
Site de l'OBV de Nouvelle-Aquitaine: www.ofsa.fr

lundi 15 janvier 2018

L'érodium musqué sur les pelouses de la ville de Pau. (Erodium moschatum)

Erodium moschatum
Bec de grue musqué
mais aussi: Bec de cigogne. Cette plante porte plusieurs noms. Erodium musqué. (Musqué pour l'odeur de la plante).
(Bec de cigogne ou bec de grue, vient de la longueur du fruit).

Dès que les tondeuses de la ville de Pau seront sorties des remises, cet érodium de la très nombreuses familles de géraniums sauvages aura eu tout juste le temps de fleurir, puisqu'il sera en fleur dès le début du mois de Mars. 
Pau est comme quasi toutes les villes de France, ou les pelouses doivent être aussi plates que celles des golfs. 
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Photo: Dick Culbert (représentation du fruit) pour bec de grue.
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Recherche bibliographique
Ref: Page 180, Guide des plantes des villes et des villages, de Gérard Guillot, collection "Fous de nature" édition Belin.
Extrait .../... Le Bec-de-grue musqué (E. moschatum) se différencie par sa forte odeur musquée, ses feuilles découpées en lobes simplement dentés, des fleurs assez grandes mauves portées par un long pédoncule. 
Essentiellement côtier (Atlantique), ce bec-de-grue pénètre dans les terres à la faveur des grandes villes dans des milieux perturbés et retournés: talus, bords des chemins, voies ferrées.
Au XVIe siècle, cette espèce était réputée comme médicinale, comme plante à parfum (odeur musquée) et comme herbe à cuire. 
Elle était donc cultivée autour des châteaux et des monastères d'où elle s'est échappée et maintenue localement.