Je vous propose ce dossier, suite à un échange avec un propriétaire de terrain sur le coteau d'Aubertin.
Ce coteau qui est à l'origine un ancien domaine viticole, se ferme de plus en plus, par manque d'activité humaine....de plus les activités de recherche pétrolière sont à l'origine de plusieurs affaissements de terrain.
J'ai donc cherché sur internet, et voici à titre d'exemple, ce que j'ai trouvé en matière de petit animal que peut acquérir un particulier....outre le secteur associatif en Béarn : voir avec le Conservatoire des Espaces Naturels, dans lien.
(Les deux sites présentés et référencés ne le sont qu'à titre d'information de ce qui ce fait sur l'ensemble de la chaine des Pyrénées: dans les "Liens vers d'autres sites".)
A titre d'exemple l'Ane.
1) Débroussaillage animal.
Notre prestation s'adresse aussi bien aux particuliers, qu'aux collectivités
territoriales.
Vous souhaitez éclaircir vos parcelles ? Vous pouvez louer des ânes
débroussailleurs à Prugnanes. Ils se chargeront de nettoyer votre terrain d'une
manière écologique. L'utilisation des ânes s'avère la plus adaptée pour lutter
contre la friche et les incendies encore trop présents sur le pourtour
méditerranéen.
Il faut savoir que le prix d'un débroussaillage est prohibitif lorsque celui
ci est pratiqué mécaniquement. L'âne est un débroussailleur, il y trouvera une
nourriture adaptée.
La prestation comprend: Le transport des animaux,
l'installation de la clôture et d'un bac à eau sur votre parcelle, et la
location des ânes.
Vous trouverez chez Boulz-ânes, une prestation de débroussaillage dans l'air
du temps, et un bon compromis rapport qualité/ prix, avec en bonus, une
charmante compagnie.
Avant
Après
Les tarifs seront définis en fonction de l'emplacement du terrain, de la
végétation existante, d'une intervention humaine ou pas, en vue d'une
préparation optimale du terrain.
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A titre d'exemple le Lama:
2) La ferme des Lamas.
http://www.lamasdespyrenees.fr/debroussaillage-naturel-animal-lamas.html
Débroussaillage
Parmi les nombreuses utilisations du lama, le débroussaillage est sûrement la principale ! D’ailleurs l’élevage de lamas a démarré en France il y a une vingtaine d’année pour cet objectif et n’a cessé depuis de se développer.
En effet, le lama est un animal particulièrement efficace dans le débroussaillage. Il est herbivore et il rumine (il a 3 estomacs), il se nourrit de la végétation qu’il trouve (herbes, ronces, feuillages, etc.) avec le besoin d’avoir dans sa ration quotidienne des végétaux ligneux ou épineux. Le lama dispose de qualités spécifiques en zone de végétation sèche, type garrigue, sous bois et taillis. Il n’a pas de sabots et ne dégrade pas le sol. Il pénètre facilement au milieu des broussailles et sa hauteur lui permet de brouter des plantes jusqu’à deux mètres de haut. En revanche il n’abîme pas les écorces des arbres, même des fruitiers, s’il dispose d’une végétation abondante.
A titre d’exemples, le lama consomme quotidiennement : les ronces, les feuilles piquantes du chêne-kermès, les aiguilles du cade, le genêt scorpion, les petites branches d’acacia robinier, les pousses du prunellier, le noisetier…
Tous ces végétaux sont particulièrement pénibles à débroussailler manuellement ou mécaniquement et certains repoussent très rapidement ! De plus, ce sont des espèces typiques de taillis à très forts risques d’incendie.
Le lama connait d’instinct les plantes qui sont toxiques comme par exemple le buis, la fougère aigle, le sureau,…
Des particuliers et quelques communes utilisent déjà ce moyen de débroussaillage, des éleveurs proposent des lamas à la vente ou parfois à la location pour le débroussaillage. Dans certaines zones (à haut risque d’incendie ou à fort taux d’embroussaillement), la loi impose de débroussailler autour des habitations. On peut le faire soi-même ou bien le confier à une entreprise. On emploie généralement des machines bruyantes et polluantes pas très écologiques. Et pourtant le lama ou encore l’âne, la chèvre ou la brebis sont d’excellents débroussailleurs et présentent un excellent rapport qualité prix, le plaisir de l’animal attachant en plus !
Depuis 1984 sur les coteaux du Mont Ventoux (Provence) et dans les Pyrénées, les pouvoirs publics et des chercheurs ont mené différentes études scientifiques démontrant l’adaptation des lamas en zone méditerranéenne et en zone de montagne pyrénéenne
